Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Les fake news ont connu un essor sans précédent à cause d’internet. Le développement des pratiques de fact-checking chez les internautes se veut une réponse primordiale à ce fléau qui n’épargne personne, y compris la Gen Z.
A l’ère du numérique, où tout est à la portée de l’internaute d’un clic, l’instantanéité de l’information participe à l’émergence des fake news : de fausses informations dans le but est d’induire en erreur, servant des desseins cachés de leurs instigateurs.
Le rôle du journaliste s’avère donc primordial pour apporter son expertise, jouant le rôle de médiateur de l’information auprès du public, et s’assurant de sa véracité, ce que l’on appelle le fact-checking.
Dans le Guide de la lutte contre la désinformation, élaboré par le groupe de travail « Régulation et médias numériques », présidé par Narjis Rerhaye, membre du conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA), on revient sur cette question cruciale : « les outils du fact- checking évoluent sans cesse. Mais la finalité reste la même : éduquer à la consommation avertie et critique de l’information devenue virale sur les réseaux. ».
« L’enjeu est de taille d’autant que fake news, fausses informations, désinformation et manipulation mettent en péril les circuits et mécanismes des vraies informations, celles fondées sur des faits vérifiés et sourcés. Le pouvoir d’expression sans limites ni frontières de l’internaute -à la fois acteur et créateur de l’information- attente à la confiance et peut même menacer la démocratie », met en avant le guide.
Tout le monde se souvient du cas du petit Rayan, cet enfant du nord du Maroc, qui était tombé accidentellement dans un puits, et que les sauveteurs déployés s’étaient acharnés, cinq jours durant, à l’en sortir, mais il finira par succomber aux blessures causées par la chute. Les internautes du monde entier ont suivi ces péripéties, et les fake news ont pullulé sur la toile.
Cet incident a mis en lumière l’importance d’un cadre réglementé d’internet, de l’aveu même des autorités, qui ont appelé au respect de la déontologie journalistique.
La recherche du profit motive ces personnes qui désinforment le public sur le web. Dernier exemple en date, l’émergence du mouvement Gen Z, avec ses revendications sociales, qui en est également victime. Vidéo-montage, images truquées, tout est bon pour attirer plus de vues, et de ce fait plus de rémunération.
Un exemple concret : des pages et comptes étrangers sur les réseaux sociaux ont utilisé des extraits et images tronqués, tirés d’un court métrage publié sur Youtube depuis plus d’un an, pour prétendre que des actes de violence et de torture ont été commis par les forces de sécurité au Maroc, attirant plus de clics.
La réponse ne s’est pas fait attendre. Les services de sécurité ont engagé une veille juridique et des enquêtes techniques pour identifier les auteurs de ces contenus trompeurs.
On peut citer également cet appel tout à fait faux, selon les services de la Wilaya de Casablanca, à la fermeture des commerces de la Métropole, qui aurait été, a-t-on prétendu, dicté par les autorités.
La vigilance des internautes reste donc de mise pour ne pas succomber aux campagnes de désinformation, à la cupidité de certains, mais aussi à l’ignorance dont peuvent faire preuve des personnes mal informées, voire mal-intentionnées.
Le guide susmentionné appelle donc à la création d’une base de données et une application pour le renseignement des fausses informations destinées aux opérateurs audiovisuels publics et privés, et ce pour contribuer à l’institutionnalisation du fact-checking.
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