Le Grand Prix « Etoile d’Or » de la 22e édition du Festival International du Film de Marrakech, a été attribué au film « Promised The Sky », réalisé par la réalisatrice tunisienne, Erige Sehiri, a annoncé le Jury de la compétition officielle lors de la cérémonie de clôture qui s’est déroulée, samedi soir au somptueux Palais des Congrès. Plusieurs acteurs et réalisateurs ont été récompensés dans plusieurs catégories.
Le président du Jury de la compétition officielle de cette 22e édition, le réalisateur coréen Bong Joon Ho, ainsi que les membres du Jury, à savoir le réalisateur, scénariste et artiste visuel brésilien et algérien, Karim Aïnouz, le réalisateur marocain Hakim Belabbes, la réalisatrice et scénariste française Julia Ducournau, l’acteur et cinéaste iranien, Payman Maadi, la jeune actrice américaine Jenna Ortega, la scénariste et réalisatrice canadienne, Celine Song et l’actrice anglo-argentine Anya Taylor-Joy, ont visionné plusieurs films dans le cadre de la compétition officielle qui explorent plusieurs genre cinématographiques, du mélodrame au documentaire en passant par le récit d’anticipation et la comédie romantique.
Et c’est « Promised The Sky » qui a attiré l’attention du jury. Le long-métrage retrace la vie de Marie, pasteure ivoirienne et ancienne journaliste, qui vit à Tunis. Elle héberge Naney, une jeune mère en quête d’un avenir meilleur, et Jolie, une étudiante déterminée qui porte les espoirs de sa famille restée au pays. Quand les trois femmes recueillent Kenza, 4 ans, rescapée d’un naufrage, leur refuge se transforme en famille recomposée tendre mais intranquille dans un climat social de plus en plus préoccupant.
Pour ce qui est du prix d’interprétation masculine, le jury a décidé de le décerner à Sopé Dirisu pour son rôle dans « My Father’s Shadow », récit semi-autobiographique se déroulant sur une seule journée dans la mégalopole nigériane, Lagos, pendant la crise électorale de 1993.
Quant au prix de meilleur interprétation féminine, il revient à Debora Lobe Naney dans « Pomised Sky », réalisé par la Tunisienne
Erige Sehiri, un film qui conte Marie, pasteure ivoirienne et ancienne journaliste qui vit à Tunis, et héberge Naney, une jeune mère en quête d’un avenir meilleur, et Jolie, une étudiante déterminée qui porte les espoirs de sa famille restée au pays. Quand les trois femmes recueillent Kenza, 4 ans, rescapée d’un naufrage, leur refuge se transforme en famille recomposée tendre dans un climat social de plus en plus préoccupant.
Pour sa part, Oscar Hudson a remporté le prix de la meilleure mise en scène dans « Straight Circle », une satire déjantée mettant en vedette les jumeaux Elliott et Luke Tittensor dans les rôles de représentants de nations fictives en guerre accomplissant des rituels, est un cauchemar absurde.
Le prix du jury a été remporté par My Father and Qaddafi de Jihan K, qui reconstitue le parcours d’un père dont elle n’a que de vagues souvenirs. Avocat spécialisé dans les droits de l’homme, Mansur Rashid Kikhia fut ministre des Affaires étrangères et ambassadeur de la Libye auprès des Nations Unies. Après avoir servi sous le régime brutal de Mouammar Kadhafi, Kikhia fit défection et devint un leader de l’opposition pacifique. Pour beaucoup, il aurait même pu succéder à Kadhafi ; pourtant, en 1993, il disparut de son hôtel en Égypte.
Egalement prix du jury ex-aequo, Memory de Vladena Sandu qui raconte l’histoire de Vladlena, six ans qui déménage de Crimée à Grozny après le divorce de ses parents, sans se douter que la guerre va bientôt dévorer son enfance.
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