Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Soupçons de surfacturations, marchés taillés sur mesure et commissions occultes… Le ministère de l’Intérieur réagit face aux dérives qui entachent la gestion des déchets ménagers. Les walis et gouverneurs ont reçu des consignes fermes pour bloquer tout contrat jugé suspect.
La poubelle coûte cher. Trop cher, selon les services du ministère de l’Intérieur. Alors que des dizaines de contrats de gestion des déchets doivent être intégrés au budget 2026, il s’est avéré que plusieurs marchés communaux afficheraient des coûts largement supérieurs aux services rendus.
Des instructions strictes ont ainsi été transmises aux walis et gouverneurs. Plus question d’entériner des contrats « gonflés » passés dans des conditions douteuses avec des sociétés privées de propreté. Elles ont ainsi pour objectif de mettre fin à une mécanique bien rodée où élus et entreprises trouvent leur compte, souvent au détriment de l’argent public.
Selon des sources bien informées de Hespress, des enquêtes ont été menées par la Direction générale des collectivités locales (DGCL) confirment le malaise. Elles pointent des écarts préoccupants entre coûts et prestations, mais aussi le recours abusif à des marchés négociés temporaires pour éviter l’accumulation d’ordures dans les rues. Une pratique qui, si elle résout l’urgence, soulève un sérieux problème de légalité.
En outre, certaines investigations suggèrent que des élus auraient touché de confortables « commissions » pour faciliter l’attribution de ces contrats. D’après les mêmes sources, des présidents de communes auraient contourné l’obligation d’appels d’offres en façonnant des contrats sur mesure pour des sociétés « privilégiées ». Les contrats négociés sont ainsi utilisés comme palliatifs, permettant aux sociétés choisies de gérer provisoirement le service des déchets, au risque d’exposer les finances communales à des surcoûts importants.
Le ministère de l’Intérieur a également pointé la prolifération des dépenses liées aux études techniques, souvent confiées à des cabinets proches de cercles influents. En écho à la circulaire du chef du gouvernement sur la réduction de ces dépenses, la DGCL a décidé de limiter ces budgets, longtemps perçus comme un « gouffre financier » favorisant le gaspillage des fonds publics.
Certaines entreprises évincées n’hésitent plus à déposer plainte. Elles dénoncent des appels d’offres biaisés, des dossiers incomplets, des critères d’évaluation opaques. Leurs contestations mettent en lumière les failles d’un système censé garantir transparence et égalité des chances.
Malgré ces dérives, la DGCL poursuit son accompagnement technique dans le cadre du Programme national des déchets, en partenariat avec des cabinets d’études, afin de renforcer les capacités des communes et de mieux encadrer les contrats de gestion déléguée, qu’il s’agisse de collecte, de balayage, de tri, d’enfouissement ou de valorisation.
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