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on - Jan 5 -
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La célébration du Nouvel An amazigh 2975 s’annonce, comme chaque année, pleine de festivités et d’événements marquants à travers tout le Maroc. Diverses institutions, associations et acteurs civils se sont déjà engagés dans l’élaboration de programmes afin de rendre hommage à cet événement d’une grande portée symbolique pour l’identité marocaine et amazighe.
La fête du Nouvel An amazigh, plus connue sous le nom d’« Id Yennayer », est un moment privilégié de célébration de la culture et de l’histoire amazighe, qui rassemble chaque année des milliers de personnes dans tout le royaume. Cette année encore, les programmations s’annoncent diversifiées et riches de sens, mêlant festivités populaires, événements artistiques, et réflexions académiques.
À Agadir, capitale de la région Souss-Massa, la municipalité, le Conseil régional, l’organisation du Festival Timitar, ainsi que d’autres partenaires, ont concocté un programme culturel d’ampleur. Prévu du 10 au 14 janvier, il comprendra des spectacles de danse, de musique et de théâtre, des expositions consacrées au patrimoine amazigh, ainsi que des projections cinématographiques. Deux conférences sont également au programme : l’une sur l’amazighité au Maroc à la lumière des résultats du recensement de 2024, l’autre sur la production dramatique et télévisuelle amazighe.
L’association « Université d’été – Agadir » a, pour sa part, prévu un colloque national pour célébrer le Nouvel An amazigh 2975, ainsi que d’autres activités culturelles, dont des hommages à des figures emblématiques de la culture amazighe. La ville d’Agadir, ainsi, se positionne comme un centre névralgique des célébrations de l’année 2975, alliant traditions, arts et réflexion sur la place de l’amazighité dans la société marocaine contemporaine.
Dans le Rif, l’association « Amazighs Sanhaja du Rif » perpétue sa tradition annuelle avec le « Festival Bachikh », qui se tiendra sur trois jours, du 10 au 12 janvier. Ce festival, véritable point de convergence de la culture amazighe, propose des conférences intellectuelles et des soirées artistiques, soulignant le dynamisme de la culture amazighe dans cette région.
L’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), acteur majeur de la préservation et de la promotion de la culture amazighe, ajoutera sa pierre à l’édifice avec une manifestation culturelle du 13 au 17 janvier. Sous le thème « Yennayer : levier de développement durable », l’IRCAM proposera une réflexion sur la manière dont cette fête ancestrale peut s’inscrire dans les enjeux contemporains, notamment ceux liés au développement durable et à la préservation des ressources naturelles.
Tiznit, de son côté, renouvelle cette année ses festivités « Tiflouine », prévues du 11 au 14 janvier, sous le slogan « Célébration de la terre et de l’identité ». Un programme varié y attend les festivaliers, avec des événements qui mettront à l’honneur la culture amazighe et ses liens indéfectibles avec la terre.
Cette effervescence ne se limite pas aux frontières du Maroc. De nombreuses associations et organisations politiques, tant au Maroc qu’à l’international, préparent également des événements pour célébrer le Nouvel An amazigh, témoignant de la vitalité et de la portée universelle de cette fête. Elle reste une occasion de renforcer les liens entre les populations amazighes et de revendiquer, à travers la fête, la préservation d’une culture millénaire.
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