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Toujours sous les ramps de la critique, le streamer marocain Ilyas El Maliki a été condamné par le tribunal de première instance d’El Jadida à une peine de trois mois de prison ferme et à une amende de 2.000 dirhams. Cette condamnation fait suite à des accusations graves portant sur l’incitation à la discrimination, la haine entre les individus, ainsi que sur des actes de violence envers les femmes.
Le tribunal a retenu contre lui plusieurs chefs d’inculpation, notamment “l’incitation à la haine et à la discrimination via les moyens électroniques”, la “discrimination fondée sur le sexe”, et la diffusion de contenus visant à “nuire à la vie privée des personnes et à les diffamer”. Ilyas El Maliki a également été jugé coupable “d’injures et calomnies à l’encontre des femmes” et “d’actes de violences psychologiques, physiques et économiques” à leur égard.
Cette sentence fait suite à l’ouverture d’une enquête à la suite d’une plainte déposée par 38 associations féministes et de défense des droits humains. Ces associations avaient dénoncé les propos et contenus numériques d’El Maliki, jugés comme incitant à la haine et à la violence envers les femmes. Le procureur général avait ainsi ordonné l’ouverture d’une procédure judiciaire à son encontre.
Il est à noter que cette affaire n’est pas la première pour le streamer, qui avait déjà été condamné dans une autre affaire à une peine de prison de quatre mois et à une amende de 5.000 dirhams pour des faits similaires.
Cette nouvelle condamnation intervient dans un contexte où les autorités marocaines renforcent leur lutte contre la violence envers les femmes et les discours de haine sur internet. Le verdict envoyé par le tribunal d’El Jadida est perçu comme un signal fort dans la lutte pour la protection des droits des femmes et contre la propagation de discours nuisibles à la société.
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