![[INFO-INTERNATIONAL] Cameroun : réapparition publique du président Paul Biya après six semaines d'absence](https://www.dakaractu.com/photo/art/default/83669573-59854208.jpg?v=1729606413 "[INFO-INTERNATIONAL] Cameroun : réapparition publique du président Paul Biya après six semaines d'absence")
Selon les images révélées par la diffusion d'État, le président de la République camerounaise Paul Biya, au côté de son épouse Chantal Biya, est de retour au pays après six semaines d'absence du territoire. Ce retour ne va guère sans fond de spéculations concernant l'état de santé du dirigeant de 91 ans.
Le chef d'État du Cameroun a été filmé à l’aéroport international de Yaoundé, saluant les dignitaires venus l'accueillir, tandis qu'une foule en liesse l'attendait devant le bâtiment. À cette occasion, un décor de bienvenue a spécialement été installé en son honneur : les trottoirs ont été repeints, des affiches « Bon retour, monsieur le président de la République » ont été placardées et les militants du président se sont rejoints sur les bords de route. Or, ce semblant de normalité ne semble pas faire taire les bavardages visant la santé de politique, Paul Biya.
D'après le journaliste et lanceur d'alerte camerounais, Paul Chouta, l'on peut très clairement constater dans la vidéo relatant le retour du chef de l’État au Cameroun, que ce dernier n'a pas pris les marches de l'avion. Il note : "Il a été porté par cet appareil derrière Chantal Biya. Il s'agit de l'Ambulift SideBull qui est un ascenseur mobile ou un véhicule élévateur (également appelé véhicule de transport pour personnes handicapées ou véhicule élévateur pour personnes handicapées) destiné à acheminer jusque dans l'avion des personnes amorties par la maladie ou les passagers PMR (Personnes à Mobilité Réduite ou passagers à mobilité réduite)."
Rappelons que l'absence du président Paul Biya de la scène publique a donné lieu à des rumeurs infondées sur sa mort. Le gouvernement avait interdit aux médias de discuter de l'état de santé de M. Biya, au pouvoir depuis 1982, estimant qu'il s'agissait d'une question de sécurité nationale.
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