À travers l’atelier d'échanges et de concertation sur le dispositif de gestion transitoire (SAEP), l’État va vers une solution durable pour la gestion et la disponibilité de l’eau en Casamance.
Ainsi, cette problématique fera l’objet d'un atelier d'échanges sur la problématique entre les trois ARD des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor en collaboration avec Caritas/Sénégal les 09 et 10 octobre. Dans cette dynamique, un diagnostic détaillé des difficultés sera fait au cours des travaux pour améliorer la qualité surtout pour le monde rural.
Mbassa Sène préfet de Kolda soutient qu’il faut une concertation sur la gestion transitoire de l’eau qui est irréversible.
Dans la foulée, il précise que la gestion transitoire consiste à donner la gestion de l’eau à des structures privées en attendant l’arrivée du concessionnaire. Il s’agit selon lui de trouver des solutions aux difficultés rencontrées par les populations à disposer de l’eau en qualité et en quantité. En ce sens, l’expérience des OFOR et des ASUFOR a été associée à ces discussions pour aboutir à des solutions pour étancher la soif des populations.
Comme la dynamique de privatisation n'a pas été effective dans l'ensemble du territoire national, pour la zone sud, une forme de gestion dite de transition a été mise en place en attendant la délégation de service public. C'est pourquoi, l'observatoire des services de l'eau est mis en place par Caritas/Sénégal pour répondre à ce défi.
Pour Sada Baldé directeur ARD/Kolda, « cet atelier tant attendu par les acteurs vise à faire un état des lieux sur la gestion de l'eau qui pose un véritable problème surtout dans le monde rural malgré les efforts de l'État. Avec les acteurs nous allons poser les réels problèmes pour des solutions idoines afin d'avoir une solution pour disposer d’eau potable. En ce sens, j'espère que les recommandations auront des issues heureuses. »
À en croire l'Abbé Albert Daour Mbaye, le SG Caritas/Sénégal, « avec l'ARD de Kolda, nous souhaitons capitaliser et développer des synergies d'actions prioritaires visant une gouvernance inclusive pour une gestion durable de l'eau. Depuis 2014, l'État du Sénégal a entamé une nouvelle phase de politique hydraulique pour fournir aux populations rurales de l'eau de qualité à un prix accessible. Malgré les efforts consentis pour l'amélioration du secteur, nous avons senti le besoin de mettre un cadre de concertation pour la gestion de cette ressource... »
Les enjeux de cette concertation sont à la hauteur de cet impact. C’est pourquoi, les forages en panne avec un réseau d'adduction d'eau limitée, le non-paiement des agents et la vétusté d’un certain matériel doivent être accompagnés pour un service public de qualité.
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