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L’Algérie, fidèle à son habitude de grandes mises en scène diplomatiques, avait fait miroiter des représailles économiques contre la France, prétendant vouloir « punir » Paris pour sa reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara. Mais comme souvent, les promesses de fermeté se sont vite envolées, transformant cette menace en un simple pétard mouillé. Après quelques jours d’agitation médiatique et de turbulences logistiques pour certains acteurs de l’agroalimentaire algériens, la situation est revenue à la normale, aussi discrètement qu’elle avait été bousculée. Exit les sanctions, place à un retour à la case départ. Une fois de plus, l’Algérie a su jouer la comédie, mais la réalité n’a pas suivi.
Le grand geste de défiance algérienne contre la France a tourné court. Loin des promesses de représailles et des menaces relayées avec ferveur par les médias proches du régime, voilà que l’Algérie se rétracte en silence, annulant les mesures de rétorsion commerciales avec autant de discrétion qu’elle avait affiché de fermeté.
À en croire Africa Intelligence, le ministre du Commerce, Tayeb Zitouni, aurait d’abord instruit les banques algériennes de bloquer les opérations de financement des importations et exportations avec la France. Une décision censée montrer que le régime était prêt à faire payer cher à Paris son “offense” après avoir reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara – du moins, dans la narration officielle.
Mais quelques jours seulement après l’entrée en vigueur supposée de ces sanctions, les grandes banques publiques et privées d’Algérie ont sagement fait marche arrière. En douce, elles ont informé leurs partenaires que tout était revenu à la normale. Les instructions martiales de Zitouni se sont volatilisées aussi rapidement qu’elles avaient été imposées.
En réalité, cette posture de fermeté n’aura servi qu’à semer la pagaille quelques jours chez les acteurs algériens de l’agroalimentaire comme Cevital ou encore Danone Djurdjura Algérie (DDA), qui se sont retrouvés en train d’activer des cellules de crise, anticipant des pénuries de matières premières venues de France. Mais, rapidement, la tempête dans un verre d’eau s’est calmée, et le régime s’est bien gardé de s’en vanter.
L’ambassadeur français à Alger, Stéphane Romatet, qui avait pourtant été alerté des velléités de représailles algériennes, peut maintenant rassurer ses interlocuteurs : aucune sanction sérieuse n’a suivi. Une simple rumeur de « représailles » relayée tambour battant par des médias enthousiastes, puis… plus rien.
En fin de compte, la diplomatie algérienne semble surtout s’être illustrée par des annonces sans lendemain. D’autant plus que les tensions ne semblent pas près de se calmer : si le régime voulait faire preuve de fermeté, il n’aura au final réussi qu’à faire éclater une nouvelle bulle de promesses sans conséquences.
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