Face aux enjeux majeurs liés à la gestion de l’eau et à la transition énergétique, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, met en exergue la nécessité d’une mobilisation collective pour faire face au stress hydrique et promouvoir l’hydrogène vert comme moteur de développement économique au Maroc.

Dans le cadre de la circulaire n°5/2025, Akhannouch a appelé à l’élaboration d’une Programmation Budgétaire Triennale (PBT) 2026-2028, en plaçant la gestion des ressources hydriques et énergétiques au cœur des priorités nationales. L’accent est mis sur des initiatives innovantes afin de relever les défis du stress hydrique et de propulser le Maroc vers une transition énergétique durable.

Il a rappelé que dans le sillage de sa vision prospective, le Roi place la problématique de l’eau au cœur des priorités, appelant à une action collective pour contrer les effets croissants du stress hydrique. Il a en ce sens réaffirmé l’engagement du gouvernement à œuvrer en synergie avec les citoyens et toutes les institutions nationales pour faire face aux défis liés à l’eau.

Dans cette perspective, la gestion des ressources en eau apparaît comme une priorité nationale. Le gouvernement s’engage à accélérez la mise en œuvre du programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation pour la période (PNAEPI) 2020-2027. Cela inclut la mise en place des infrastructures et équipements nécessaires pour répondre efficacement à la crise hydrique, a-t-il poursuivi.

Pourtant, comme l’a indiqué Akhannouch, la gestion du stress hydrique ne se limite pas à la simple fourniture d’équipements hydrauliques. Il est impératif d’établir une gouvernance de l’eau qui renforce la cohérence des politiques publiques dans ce domaine vital. Le gouvernement adopte ainsi une approche innovante pour développer une offre en eau durable, structurée autour de trois grands axes.

Le premier pilier consiste en la mobilisation des ressources en eau conventionnelles, axée sur la construction de barrages, la collecte des eaux pluviales et le transport inter-bassins, tout en assurant une gestion adéquate des eaux souterraines. Le second pilier concerne le développement de ressources non conventionnelles, tel que le dessalement de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées traitées. Le troisième pilier, a poursuivi le chef du gouvernement, vise à optimiser la gestion de la demande en eau, un levier essentiel pour promouvoir une économie de l’eau efficace tout en réduisant le gaspillage.

Dans une dynamique parallèle de développement durable, le chef de l’Exécutif a mis en exergue l’importance stratégique des énergies renouvelables dans le cadre de la transition énergétique. Il a souligné que le Maroc, sous la conduite éclairée du Roi, s’efforce de prendre une place de leader dans le mix énergétique national, pérennisant ainsi son rôle de pionnier sur un terrain en pleine évolution.

L’hydrogène vert, en particulier, émerge comme un facteur clé dans cette transition, représentant une opportunité non seulement pour le secteur énergétique, mais aussi pour l’économie nationale. Les impressionnantes potentialités du pays dans ce domaine ont suscité un intérêt marqué de la part des investisseurs, tant nationaux qu’internationaux, pour le développement de projets de production d’hydrogène au Maroc.

Dans cette optique, Akhannouch a insisté sur la nécessité pour tous les secteurs et institutions de coordonner leurs efforts en vue de concrétiser les objectifs définis dans la circulaire 03/2024, relative à l’offre marocaine pour le secteur de l’hydrogène vert, tout en continuant à avancer dans les programmes liés aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique. 

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