Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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L’Inspection générale des finances a finalisé une série de rapports portant sur l’audit de marchés d’expertise conclus par treize établissements et entreprises publics avec des bureaux d’études marocains et étrangers. Ces missions d’inspection ont révélé l’allocation de budgets considérables à des études superflues, la duplication de missions identiques et l’attribution systématique de certains marchés à des cabinets particuliers. Ces pratiques perdurent malgré les mises en garde de la présidence du gouvernement contre le recours excessif à l’expertise externe, au détriment des compétences internes des administrations.
Selon des sources bien informées de Hespress, ces rapports concernent des marchés d’études « fictives » représentant des milliards, alimentant les soupçons de complicité de responsables et fonctionnaires dans l’attribution de contrats à des entreprises spécifiques. Celles-ci semblent exercer un quasi-monopole au sein de plusieurs administrations, à l’image d’un cabinet cité à de multiples reprises comme bénéficiaire dans cinq établissements publics au cours des quatre dernières années.
Ces mêmes sources indiquent que les audits, menés sur plusieurs semaines, ont examiné la qualité des études livrées dans le cadre de marchés importants. L’échantillon investigué a montré que certaines études manquaient de toute valeur scientifique ajoutée, tandis que d’autres se contentaient de plagier des travaux universitaires inexploités, utilisés sans l’accord de leurs auteurs et en violation des règles de la propriété intellectuelle. Les rapports soulignent également l’absence d’une base de données centrale publique répertoriant les études réalisées et leurs domaines de couverture.
Hespress révèle en outre que les inspecteurs ont examiné des marchés entachés de soupçons quant à leur attribution et à leurs bénéficiaires. Les données recueillies suggèrent des relations douteuses entre responsables publics et certains bureaux d’études, principaux bénéficiaires des budgets alloués. Les audits ont aussi constaté que des études étaient livrées après l’échéance des projets qu’elles étaient censées éclairer, remettant en cause leur utilité même.
Une circulaire antérieure de la présidence du gouvernement, adressée aux ministres et responsables des institutions, avait pourtant insisté sur la nécessité de soumettre toute consultation pour des études à une autorisation préalable.
Ce document recommandait de privilégier les compétences internes des administrations plutôt que le recours systématique à des cabinets conseils. Il préconisait une rationalisation des dépenses d’expertise, après la découverte d’appels d’offres ignorants les directives sur la maîtrise des coûts de fonctionnement – notamment celles visant à réduire le budget des études et à mobiliser les cadres des services publics. La circulaire alertait aussi sur les dangers de la multiplication d’études redondantes sans justification.
Les enquêtes des inspecteurs des finances sur la documentation des bureaux d’études bénéficiaires et les registres des marchés publics ont permis, selon Hespress, d’élargir l’audit à des parlementaires et d’anciens ministres. Il apparait que ces derniers, lors de leurs mandats à la tête d’institutions publiques ou d’assemblées élues, ont eu recours à des bureaux d’études déjà mis en cause dans des rapports d’audit internes ou par les Cours régionales des comptes.
The post L'Inspection des finances constate le plagiat de recherches, en violation des règles de protection de la propriété intellectuelle appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.
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