La branche armée du mouvement palestinien Hamas a revendiqué mercredi l’attentat de la veille dans lequel sept personnes ont été tuées à l’arme automatique et à l’arme blanche dans une station de tram de Tel-Aviv, dans le centre d’ Israël.

« Les Brigades al-Qassam assument la responsabilité de l’opération héroïque Jaffa par les combattants de Qassam, Mohammed Rachid Misk et Ahmed Abdoulfattah al-Haïmoni, depuis la ville de Hébron », en Cisjordanie occupée, a indiqué le mouvement dans un communiqué, en référence à l’attentat dans le quartier de Jaffa à Tel-Aviv.

L’attentat s’est produit dans la soirée au niveau de l’arrêt du tram de Sdérot-Jérusalem, peu avant que l’Iran ne déclenche une attaque contre Israël en tirant quelque 200 missiles.

« L’attaque a coïncidé avec les frappes douloureuses au coeur de l’entité (Israël) exécutées par l’Iran », ont ajouté les Brigades al-Qassam.

Lors de l’attaque de Tel-Aviv, un des assaillants, Mohammed Misk, âgé de 19 ans, a été abattu dans la rue, et l’autre, Ahmed al-Haïmoni, a été blessé et transféré vers un hôpital dans un état. grave, selon la police.

Tous deux étaient originaires de la ville de Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.

Trois des personnes tuées dans l’attentat ont été identifiées par des médias locaux comme des Israéliens.

Un citoyen grec figure parmi les victimes, selon le ministère grec des Affaires étrangères, ainsi qu’un citoyen moldave, selon le ministère moldave des Affaires étrangères. Une autre victime de nationalité géorgienne, selon les médias israéliens. L’identité de la septième victime n’était pas connue mercredi soir.

La police a par ailleurs indiqué que les forces de sécurité israéliennes avaient arrêté dans la nuit plusieurs personnes à Jérusalem et Hébron soupçonnées d’avoir aidé les deux auteurs de l’attentat.

L’attentat de Jaffa est l’attaque la plus meurtrière du Hamas sur le sol israélien depuis le 7 octobre.

Israël et le Hamas sont en guerre depuis l’attaque sans précédent lancée le 7 octobre par les commandos du mouvement palestinien ayant entraîné la mort de 1.205 personnes du côté israélien, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens et incluant les otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza

Au moins 41.689 Palestiniens, en majorité des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles sur la bande de Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l ‘ONU.

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