Le Maroc devrait enregistrer une croissance économique de 3,2 % en 2025, selon le rapport des Nations Unies “Situation et perspectives de l’économie mondiale 2025”. Cette perspective semble inférieure aux attentes mais stable dans un environnement marqué par des défis structurels et des incertitudes globales.

Dans un contexte mondial où la croissance économique reste inférieure aux moyennes historiques, celle du Maroc devrait se situer à 3,2% pour 2025. Bien que ce chiffre reflète une reprise limitée, il illustre également une stabilité économique dans un environnement global marqué par des tensions géopolitiques, une inflation encore persistante et des niveaux élevés d’endettement.

Une reprise modérée mais stable

Le rapport des Nations Unies anticipe une croissance économique mondiale de 2,8 % en 2025, un niveau comparable à celui de 2024, mais nettement inférieur à la moyenne pré-pandémique de 3,2 %. Pour le Maroc, cette prévision de 3,2 % souligne une certaine résilience face à un ralentissement global des investissements et à une faible productivité.

Comparée à d’autres régions du monde, la croissance au Maroc reste en ligne avec les performances africaines, où le PIB du continent devrait progresser de 3,7 % en 2025. Cependant, des défis structurels tels que les effets du changement climatique, le coût de la dette et les disparités sociales continuent de peser sur le potentiel de développement économique du Royaume.

Par ailleurs, le rapport souligne que les perspectives mondiales pour 2025 mettent en évidence la persistance de défis de taille qui impactent directement les économies en développement. Parmi ces défis figurent l’endettement croissant, les tensions commerciales et les conflits géopolitiques. Pour le Maroc, la gestion proactive de ces risques sera essentielle pour préserver sa stabilité économique.
Le Royaume devra notamment continuer à miser sur la diversification de son économie, en renforçant des secteurs clés comme l’agriculture, l’industrie et les énergies renouvelables. Dans un contexte où les Nations Unies appellent à une mobilisation accrue des investissements dans les infrastructures et les énergies propres, le Maroc dispose d’un potentiel stratégique pour attirer des financements internationaux et renforcer son rôle dans la transition énergétique.

Une Afrique en quête de relance économique

Au niveau continental, les prévisions de croissance pour 2025 soulignent des trajectoires divergentes. Si des économies comme l’Égypte, le Nigeria et l’Afrique du Sud devraient stimuler la croissance régionale, les conflits et les pressions économiques persistent. Avec une croissance légèrement inférieure à la moyenne africaine, le Maroc devra accélérer ses efforts pour pallier les vulnérabilités, notamment en matière de création d’emplois et de résilience climatique.

Des priorités pour une croissance inclusive

Les recommandations du rapport des Nations Unies incitent les gouvernements à privilégier des politiques favorisant l’investissement dans les infrastructures sociales, l’éducation et la santé, tout en évitant des approches budgétaires trop restrictives. Pour le Maroc, cela implique de maintenir un équilibre entre discipline budgétaire et soutien aux secteurs stratégiques.

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