Ce 21 septembre, Lat Diop, ancien ministre des Sports, s'est présenté à la Division des investigations criminelles (DIC) pour répondre à une convocation qui soulève de nombreuses questions. À son arrivée, une foule de militants, principalement des personnes âgées, l'attendait le long de la rue, affichant une solidarité indéfectible envers leur leader.
 
Malgré l'interdiction de rassemblement imposée par l'arrêt Ousmane Ngom, ces partisans sont venus montrer leur soutien. Moins de 20 minutes avant l'arrivée de Lat Diop, les forces de l'ordre ont dispersé les militants, mais cela n'a pas entamé la détermination de ceux qui étaient présents. De loin, Lat Diop a tendu la main vers ses partisans, un geste poignant qui a suscité des larmes et un élan de solidarité parmi les militants, témoignant de l'attachement profond à leur leader.
 
Les autorités, justifiant leur intervention, considèrent que ces rassemblements sont illégaux, mais pour les partisans de Lat Diop, il ne s’agit pas d’une manifestation, mais d’un acte de soutien à un homme qu’ils estiment victime d’injustice.
 
La convocation de Lat Diop à la DIC, dans un contexte politique tendu, soulève des interrogations sur les motivations derrière ces actions. Les militants, malgré la répression, continuent de se mobiliser, signifiant que la bataille politique est loin d'être terminée. Ce soutien massif met en lumière non seulement la popularité de Lat Diop, mais aussi un désir croissant de résistance face à ce que beaucoup perçoivent comme des abus de pouvoir.

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