Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
on - Wed at 5:50 PM -
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Dans son allocution marquant l’ouverture de la neuvième session de l’Assemblée générale du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS), Rahma Bourqia, présidente du Conseil, a dressé un bilan de mi‑mandature et tracé les perspectives pour les prochaines années. Le ton était à la fois solennel et résolument tourné vers l’action.
Réunis à Rabat, les membres de la plus haute instance consultative du secteur éducatif au Maroc ont entamé leurs travaux en présence de nouvelles figures. Bourqia a profité de l’occasion pour féliciter Yassine Zaghoul, président de l’Université Mohammed Ier d’Oujda, pour sa nomination en tant que membre du Conseil au titre des personnalités désignées pour leur qualité institutionnelle. Elle lui a souhaité « plein succès dans ses futures contributions qui seront, sans nul doute, d’une grande valeur ajoutée pour les travaux du Conseil ». Dans le même souffle, elle a tenu à remercier Abdelaziz Bendou pour ses « efforts et contributions fructueuses » au cours de son mandat.
La présidente a également rendu hommage à une composante singulière du Conseil : les élèves membres sortants, qui viennent d’obtenir leur baccalauréat. « Ils ont laissé leur empreinte dans nos travaux et leur passage au sein de cette institution ne manquera pas de les encourager à aller plus loin dans leurs études supérieures », a-t-elle souligné.
Au cœur de son intervention, Bourqia a insisté sur la portée de cette session qui marque la transition entre la première et la seconde moitié de la mandature actuelle. Elle a rappelé que la période écoulée a permis de « poser les fondations, organiser les travaux et renforcer l’ouverture » du Conseil, tout en produisant des contributions de référence. Citant le rapport sur « l’école nouvelle » et plusieurs avis consultatifs adressés au gouvernement, elle a mis en avant le rôle stratégique du CSEFRS dans l’élaboration de diagnostics, d’analyses et de recommandations « ayant un impact direct sur la qualité du système éducatif ».
Bourqia a souligné la vocation constitutionnelle du Conseil : « produire des idées, réaliser des évaluations et accompagner la transformation du système éducatif, de formation et de recherche scientifique au bénéfice des apprenants, des familles et de l’ensemble de la société ».
Pour la présidente, les acquis de cette première moitié de mandature doivent être consolidés et servir de tremplin. « Nous devons désormais nous attaquer à des questions structurelles, à fort impact, et faire en sorte que les avis et rapports du Conseil soient à la hauteur des attentes placées en une institution de cette envergure », a-t-elle déclaré. Elle a appelé à renforcer l’organisation interne et la gouvernance des travaux, afin de hisser l’efficacité et la performance au rang de priorités communes.
Les défis sont nombreux : faire aboutir les réformes engagées, identifier les dysfonctionnements qui freinent l’efficacité du système, et contribuer activement à la mise en œuvre de la loi-cadre et de la vision stratégique. « Le Conseil est une institution de veille et d’évaluation. Il se doit de suivre de près le système éducatif et d’apporter des analyses globales, sectorielles ou thématiques pour alimenter les réformes », a rappelé Bourqia.
La session a également été marquée par la présentation d’un projet de rapport élaboré par la Commission des programmes et des supports pédagogiques, consacré à « la résilience du système éducatif et la garantie de la continuité pédagogique et de la qualité des apprentissages en période de crise ». Ce rapport, a indiqué la présidente, sera soumis à débat et à validation par les membres de l’Assemblée générale.
Dans un second temps, les membres procéderont à la réélection des organes internes du Conseil, conformément à la loi et au règlement intérieur, pour poursuivre la mandature sur des bases renouvelées.
De conclure, Bourqia a exprimé le vœu que les travaux de cette neuvième session « soient couronnés de succès et constituent une nouvelle étape fructueuse dans le parcours du Conseil ». Une feuille de route ambitieuse se dessine ainsi pour la seconde moitié de la mandature, avec un objectif clair : renforcer l’efficacité, consolider les acquis et répondre aux aspirations d’un système éducatif en quête de performance et d’équité.
The post Le CSEFRS dresse son bilan de mi‑mandature et trace sa nouvelle feuille de route appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.
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