Le Maroc consolide sa place sur le marché américain des fruits et légumes, notamment dans les segments des olives de table et des agrumes. Profitant de nouvelles opportunités sur ce marché et grâce à une offre de qualité, le Royaume se positionne désormais comme un acteur incontournable pour répondre à la demande croissante des consommateurs américains.
Le Maroc affirme sa présence sur le marché américain des produits agricoles, notamment dans les segments des olives de table et des agrumes, où il se distingue comme un fournisseur stratégique. Cette évolution découle à la fois de la qualité de son offre et des transformations récentes du commerce international qui ont ouvert de nouvelles perspectives pour le Royaume.
Le marché des olives en conserve est particulièrement révélateur de cette dynamique. Avec la mise en place de droits antidumping sur les olives espagnoles à partir de 2019, les importateurs américains ont progressivement diversifié leurs sources. Le Maroc s’est ainsi imposé comme un acteur majeur aux côtés de l’Égypte et du Portugal. Sur la période 2024-2025, ces trois pays ont fourni plus de la moitié des olives importées par les États-Unis, tandis que la part espagnole a nettement reculé. Ce succès reflète la capacité du Maroc à fournir régulièrement des volumes conséquents, soutenue par une filière oléicole performante et compétitive.
Les agrumes marocains connaissent également un essor notable sur le marché américain. Les clémentines et mandarines du Royaume figurent parmi les plus importées aux États-Unis, au même titre que celles provenant du Chili et du Pérou. Avec près d’un tiers des importations américaines de clémentines assurées par le Maroc en 2024-2025, le pays joue un rôle clé pour satisfaire une demande croissante. L’augmentation continue des volumes importés souligne la dépendance des consommateurs américains à l’égard des producteurs étrangers et la capacité du Maroc à fournir des produits frais, souvent en contre-saison par rapport à la production locale.
Le Maroc se fait aussi remarquer dans le domaine des raisins de table, figurant parmi les pays classés dans la catégorie « Other imports » par le département américain de l’Agriculture. Bien que les quantités précises ne soient pas détaillées, cette présence illustre la contribution du Royaume à la diversification des approvisionnements américains, aux côtés de pays comme l’Afrique du Sud, l’Italie ou la Nouvelle-Zélande. Les importations de raisins aux États-Unis ont atteint des niveaux historiques, dépassant largement la production domestique, ce qui ouvre davantage de débouchés pour le Maroc.
Plusieurs facteurs expliquent cette montée en puissance. La baisse de la production locale dans certaines régions américaines, combinée aux défis climatiques et sanitaires, rend le pays plus dépendant des importations. Les producteurs marocains profitent de cette situation pour proposer des fruits de qualité tout au long de l’année, assurant ainsi une continuité d’approvisionnement essentielle pour les distributeurs et les consommateurs américains.
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