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Le nombre de personnes exposées à des niveaux dangereux de pollution atmosphérique pourrait être réduit de moitié d’ici à 2040 grâce à des mesures ciblées, indique la Banque mondiale dans un nouveau rapport.
Intitulé « Accélérer l’accès à un air pur sur une planète vivable », le rapport montre comment l’action publique pourrait permettre de réduire considérablement le nombre de personnes exposées à des niveaux élevés de concentration en particules fines.
Sachant que, à l’échelle mondiale, la pollution de l’air extérieur provient essentiellement des activités humaines, il est possible de réduire ces particules nocives pour la santé en procédant à des changements de politique dans les secteurs les plus polluants , dont l’agriculture, le développement urbain, le transport et l’industrie, souligne l’institution financière internationale dans un communiqué.
» L’amélioration de la qualité de l’air est un impératif urgent tant sur le plan sanitaire qu’économique », affirme Axel van Trotsenburg, directeur général senior de la Banque mondiale, cité dans le communiqué.
« La bonne nouvelle, c’est que les solutions existent et qu’elles sont à notre portée. En nous concentrant sur les secteurs qui ont le plus d’impact et en actionnant les leviers que constituent la volonté politique, les données et les financements, nous pouvons parvenir à un air plus pur et plus sain de notre vivant », ajoute van Trotsenburg.
Les mesures qui permettent de soutenir l’indépendance énergétique ou de réduire les émissions tout en luttant contre la pollution atmosphérique offrent en particulier des solutions d’un bon rapport coût-efficacité, selon le rapport. Le document chiffre les retombées économiques de ces politiques intégrées de gestion de la qualité de l’air à 2.400 milliards de dollars à l’horizon 2040. Il met en outre l’accent, pour une lutte efficace, sur la nécessité d’une coopération à l’échelle des bassins atmosphériques, selon une approche qui tienne compte des déplacements des polluants sur de vastes zones transfrontières.
Le rapport met en avant trois axes d’action prioritaires à l’intention des responsables publics : renforcer la gouvernance, améliorer les données sur la qualité de l’air et compléter les ressources publiques par des investissements privés.
La pollution de l’air extérieur tue environ 5,7 millions de personnes chaque année, rappelle la Banque mondiale, notant que 95 % de ces décès se produisent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. En raison de ses effets sur la santé, des pertes de productivité et d’une espérance de vie réduite, la pollution atmosphérique coûte à l’économie mondiale près de 5 % de son PIB.
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