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La visite du président mal nommé algérien —aux ambitions illimitées, mais aux résultats décidément étriqués— au Caire et à Mascate s’est terminée mercredi en fin d’après-midi par un retour à Alger le panier vide ! Ce périple du sénile d’à côté en Égypte et au Sultanat d’Oman s’inscrit dans une série d’escapades diplomatiques qui, pour le moins, peinent à donner les fruits escomptés.
Alors que, son agenda initial aurait dû le conduire en cette fin octobre à Paris pour une visite destinée à sceller des accords, flatter un peu plus son ego présidentiel et peut-être même revendiquer une place plus visible sur la scène internationale, ô ironie du sort, le destin en a décidé autrement.
Dans ses rêves d’agenda officiel, le sénile du balcon du Muppets show made in Algeria s’apprêtait à faire son entrée à l’Élysée (visite officielle à Paris). Mais, voilà, un petit grain de sable – appelé reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara par Paris – est venu enrayer la belle mécanique algérienne. En effet, dès l’officialisation de la position française, l’Algérie a sorti sa carte favorite : celle de l’offense.
Pas question pour l’entêté de se rendre à Paris qui « trahit » ainsi la sacro-sainte cause du Sahara. Le voyage à Paris est du coup annulé. Un geste théâtral, espérait-il, qui pourrait montrer au monde qu’Alger n’est pas là pour qu’on lui dicte des positions. Mais, hélas, pendant qu’il rongeait son frein, Emmanuel Macron s’envolait lui, en toute quiétude, pour une visite historique… à Rabat.
Notre sénile d’à côté décide alors de rediriger son agenda vers d’autres cieux pour sauver la face. Le Sultanat d’Oman et l’Égypte deviennent les nouvelles escales de son périple diplomatique. Une tentative désespérée de montrer qu’Alger a des amis ailleurs. Là encore, les discussions tournent court. Les communiqués officiels, d’une platitude insondable, évoquent des « échanges fructueux » et des « renforcements de coopération », des termes si vagues qu’ils en deviennent des clichés diplomatiques.
En Égypte, les retrouvailles avec Abdel Fattah al-Sissi semblent, elles aussi, avoir accouché d’une souris. Les attentes du Raïs se concentraient sur un soutien politique franc sur la question du Sahara et peut-être même un appui militaire symbolique pour la Palestine. Mais, Al-Sissi, réaliste et pragmatique, se garde bien de s’aventurer dans les querelles qui enveniment le Maghreb. Quant à Oman, le Sultanat l’a accueilli avec la politesse qu’on accorde aux visiteurs peu encombrants, mais rien de plus.
Ainsi, pendant que le malheureux errait là où son discours trouvait à peine écho, le président français se trouvait, lui, au cœur de ce qui aurait dû être son propre agenda : une visite officielle dans une capitale nord-africaine. Non pas Alger, mais Rabat. Un déplacement qui, en plus de souligner les liens franco-marocains, vient enfoncer un peu plus la rupture diplomatique avec Alger, laquelle semble incapable de faire un pas décisif dans cette lutte géopolitique.
Ce qui aurait pu être une scène de reconnaissance internationale se transforme, donc, en une humiliation en règle. Paris, autrefois perçu comme un allié indéfectible d’Alger, a finalement reconnu la réalité géopolitique : le Sahara est marocain, et la relation franco-marocaine a pris un nouveau tournant. Cette visite manquée à Paris résonne comme un cruel rappel de l’échec de la diplomatie algérienne, incapable de bâtir une stratégie alternative.
Mais, à mesure que l’agenda de Macron s’est dévoilé, ce geste de refus apparaît pour ce qu’il est réellement : un aveu de faiblesse ainsi que l’expression d’une Algérie coincée dans ses propres dilemmes diplomatiques. A son grand dam, le présent se conjugue, dès lors, de regards tournés vers Rabat, où se dessinent des accords prometteurs, tandis que le pantin favori des capos d’Alger rentre chez lui, les mains vides, une énième bévue dans sa quête vaine de reconnaissance et de grandeur.
Celui qui espérait secrètement rallier Le Caire et Mascate à son combat, à moins qu’il ne s’agisse de fuites de capitaux ou de promesses ambiguës, peine à s’offrir des alliances solides. Le président mal nommé a fait, en vain, le tour de nations qui, comme l’Égypte ou Oman, l’écoutent poliment, mais n’adhèrent jamais pleinement.
L’enjeu dépasse les capacités d’Alger et sa diplomatie aux airs de survie permanente. Le Sahara marocain est un dossier sur lequel le Maroc a déjà enrôlé les puissances majeures, des États-Unis à la France, et n’a guère besoin de se battre pour convaincre. À l’inverse, pour le cabochard, ce n’est là qu’un jeu d’apparences d’une diplomatie qui erre sans but précis, accumulant des alliés temporaires et incertains pour dissimuler une réelle solitude politique. Dans cette lutte où le Maroc avance méthodiquement, il se retrouve dans le rôle d’un spectateur qui, malgré lui, contemple l’avance irrémédiable de son rival.
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