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Les violations des droits de l’homme en Algérie, en particulier en Kabylie, retiennent de plus en plus l’attention de la communauté internationale. Au Royaume-Uni, lors d’une récente séance de la Chambre des communes, un député a dénoncé la répression croissante, y compris les arrestations arbitraires, la surveillance accrue et les restrictions à la liberté religieuse, particulièrement à l’encontre des Kabyles, qui ont conduit les États-Unis à placer l’Algérie sur leur liste de surveillance spéciale.
La question kabyle, longtemps reléguée au second plan sur la scène internationale, commence à gagner en visibilité dans les débats parlementaires au Royaume-Uni. Lors d’une récente séance de la Chambre des communes, Jim Shannon, député du Democratic Unionist Party (DUP), a interpellé le gouvernement britannique sur les violations des droits de l’Homme en Algérie, notamment en Kabylie, dénonçant une répression croissante à l’encontre de cette population.
Le député nord-irlandais a mis en lumière les arrestations arbitraires, la surveillance accrue et les restrictions à la liberté religieuse dont sont victimes les Kabyles, rappelant que ces abus ont conduit les États-Unis à placer l’Algérie sur une « liste spéciale de surveillance » pour ses atteintes aux libertés fondamentales. Il a notamment souligné que la situation devient « de plus en plus préoccupante », appelant le ministre britannique des Affaires étrangères à faire une déclaration officielle sur la question kabyle.
Jim Shannon s’est appuyé sur des sources solides pour étayer ses propos, citant des rapports de l’ONU, une lettre signée par huit ONG internationales et le rapport du département d’État américain. Il a également rappelé qu’un avis juridique récent, commandité par les autorités britanniques, reconnaît la légalité des revendications d’autodétermination du peuple kabyle au regard du droit international. Ce point revêt un caractère inédit, d’autant plus que le Parlement du Royaume-Uni n’avait plus abordé la question kabyle depuis 1902, comme l’a souligné Jim Shannon.
L’intervention du député intervient dans un contexte de pressions internationales croissantes sur le régime algérien. Une semaine plus tôt, Mary Lawlor, rapporteuse spéciale de l’ONU, avait publié un rapport accablant sur la situation des défenseurs des droits humains en Algérie, documentant de nombreuses violations dont la Kabylie est l’épicentre. Ce nouveau débat au Parlement du Royaume-Uni confirme ainsi que la question kabyle commence à s’imposer sur la scène internationale, et que le silence autour de la répression en Kabylie ne peut plus être ignoré.
Face à cette prise de position claire, la réaction de Londres ne s’est pas fait attendre. Lucy Powell, ministre chargée des relations avec la Chambre des communes, a révélé que l’ambassadeur britannique à Alger avait récemment rencontré le ministre algérien des Affaires étrangères. Selon elle, la question des libertés en Kabylie a été évoquée lors de cet entretien, une déclaration qui témoigne d’une attention accrue des autorités britanniques sur ce dossier sensible.
Pour le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), ce débat marque une avancée significative. Ferhat Mehenni, président du gouvernement provisoire kabyle en exil, a salué sur sa page X la prise en compte de la question kabyle au plus haut niveau parlementaire au Royaume-Uni.
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