Une association sahraouie établie à Bilbao, composée principalement de membres ayant quitté le polisario, a sollicité l’intermédiation des autorités espagnoles pour organiser une rencontre avec Staffan de Mistura, l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara, en mission dans la région, avant la réunion du Conseil de sécurité prévue à la fin du mois d’octobre. Cette démarche vise à mettre en lumière le soutien croissant au plan d’autonomie marocain au sein des camps de Tindouf, un soutien que le polisario et son parrain, le régime algérien, cherchent absolument à étouffer.
Le dossier du Sahara marocain semble se rapprocher de sa résolution, avec un consensus international grandissant en faveur du plan d’autonomie marocain. Dans ce contexte, une association sahraouie basée à Bilbao, composée de dissidents du polisario, porte la voix des Sahraouis retenus dans les camps de Tindouf.
Cette association a récemment pris l’initiative de solliciter la médiation des autorités espagnoles pour organiser une rencontre avec Staffan de Mistura. Les autorités espagnoles ont acquiescé à cette demande, et la rencontre avec l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU devrait donc bien avoir lieu. Cette démarche a pour objectif de souligner le soutien croissant au plan d’autonomie marocain au sein des camps de Tindouf, un soutien que le polisario cherche activement à étouffer.
Les séquestrées de Tindouf souhaitent faire entendre leur voix
À travers un nombre considérable de témoignages vidéo et de signatures recueillies auprès des Sahraouis des camps, l’association met en avant un soutien de plus en plus visible au plan d’autonomie sous souveraineté marocaine. Ce soutien, réprimé dans les camps sous la pression du polisario, cherche désormais à se faire entendre sur la scène internationale.
Des sources sahraouies fiables confirment que le soutien à l’autonomie est croissant parmi les Sahraouis des camps, qui, après des décennies de souffrances et d’isolement, souhaitent désormais un avenir meilleur.
Cependant, le polisario, ayant pris connaissance de cette initiative, a réagi en demandant à ses partisans dans la région basque de se mobiliser pour perturber cette démarche. Selon une source sahraouie bien informée, un sit-in est prévu devant le consulat marocain à Bilbao ce samedi 20 septembre, afin de faire pression sur les autorités espagnoles et tenter de contrer cette initiative.
Paniques au sein des rangs des séparatistes
L’objectif principal de l’association est donc de faire entendre cette voix dissidente sur la scène internationale. Les générations actuelles de Sahraouis dans les camps de Tindouf ne souhaitent pas perdre 50 ans de plus dans une lutte sans fin. Cette année, le différend artificiel autour du Sahara marocain entre dans sa cinquantième année, et de plus en plus de Sahraouis souhaitent mettre fin à cette situation en rejoignant le Maroc sous le cadre du plan d’autonomie, qui leur offrirait enfin une véritable perspective d’avenir.
L’autonomie, la solution réaliste
Cette prise de position de l’association de Bilbao vient confirmer un fait de plus en plus incontestable : le soutien à l’autonomie marocaine est en forte augmentation, même au sein des camps de Tindouf, où les voix sont réprimées. Le polisario, pris de panique, cherche à masquer cette réalité en mobilisant ses partisans pour organiser des manifestations.
Toutefois, la réalité est que de nombreux Sahraouis, fatigués par cinq décennies de division, voient dans le plan d’autonomie marocain la seule voie pour garantir la paix, la stabilité et un avenir pour les générations futures.
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