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Le ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaa, a assuré à la Chambre des représentants que le projet de loi de finances (PLF) 2025 incarne une continuité stratégique, s’articulant autour de priorités étroitement alignées sur les réformes engagées par le gouvernement. Cette démarche repose fermement sur la compétence et l’engagement, guidée par un dévouement sans faille à l’intérêt général, a-t-il indiqué.
Intervenant lors de la séance plénière de présentation des rapports des commissions permanentes et de discussion de la 2ème partie du PLF 2025, tenue vendredi soir à la Chambre des représentants, Lekjaa a affirmé que le PLF représente une étape politique majeure pour nos institutions, en raison de son lien direct avec les enjeux vitaux à tous les niveaux, notamment ceux du développement global. Par conséquent, le PLF est une réponse aux exigences réelles, fondée sur une vision politique articulée autour de plusieurs axes.
Selon le ministre, le Maroc ne cesse de démontrer sa remarquable capacité d’adaptation aux conditions mutantes, dans un contexte marqué par des tensions géostratégiques menaçant de mettre le monde au bord de l’implosion, avec des incertitudes économiques et des risques pesant sur les relations internationales. Cette résilience témoigne de la robustesse de ses structures économiques et sociales.
« La dimension politique du projet se révèle à travers un subtil équilibre entre des réalités en constante mutation et les réponses possibles. Cette approche est solidement encadrée par des dimensions constitutionnelles, où les orientations stratégiques royales jouent un rôle central, précédant celles du modèle de développement et du programme gouvernemental« , poursuit il.
Et d’ajouter: « Il est évident que la dimension stratégique royale fonctionne comme un garant infaillible et protège l’orientation générale, quelles que soient les nouvelles circonstances et contextes internes. Un simple coup d’œil sur le Maroc actuel comparé à celui d’il y a vingt-cinq ans illustre clairement les transformations que le pays a connues sous le règne du Roi Mohammed VI« .
Dans le même sillage, Lekjaa a fait savoir que les choix politiques éclairés du Souverain constituent une référence fondamentale pour les projets de lois de finances, complétée par des éléments tels que le modèle de développement et le programme gouvernemental, ainsi que par les ajustements dictés par les transformations actuelles, tant internes qu’externes.
Il est désormais évident qu’un cadre politique solide, apte à démêler les déterminants actuels tout en anticipant l’avenir, façonne les priorités du projet avec la même logique, souligne le responsable, notant que si de nombreuses priorités semblent émerger en une seule année, c’est parce que les projets d’envergure, comme ceux de l’éducation, de la santé et de la protection sociale, nécessitent plusieurs années pour voir le jour. Par ailleurs, des priorités imprévues, imposées par des circonstances exceptionnelles et urgentes, peuvent survenir et ne peuvent être différées.
Lekjaa explique ainsi que le PLF 2025 repose sur trois axes principaux, notamment social, économique et développemental, avec un accent sur la gouvernance et les réformes. La réussite des programmes sociaux ambitieux dépend du développement économique durable et de l’efficacité des réformes structurelles.
Le gouvernement s’engage à stimuler l’investissement productif pour financer l’Etat social, rejetant ainsi toute idée d’institutionnalisation de la pauvreté. Le chantier de la protection sociale, soutenu par le Roi, marque un pas historique après des années d’évolution, nécessitant l’implication totale du gouvernement pour atteindre les objectifs fixés pour 2025, précise-t-il.
« Bien que le gouvernement n’ait trouvé en place que la loi-cadre, il a réussi à mettre en œuvre le cadre juridique et institutionnel dans des conditions qui n’étaient pas toujours faciles. Est-ce à dire que la réussite de la protection sociale est accomplie et terminée ? Non, car le succès réel exige l’engagement de tous, étant donné qu’il s’agit d’un projet sociétal qui nécessite un suivi, un perfectionnement et des ajustements constants« , indique le ministre.
Par ailleurs, il révèle que les critiques concernant l’exagération du nombre de bénéficiaires du RAMED, précédemment estimé à 18 millions, sont infondées, expliquant que ce chiffre cumule les inscriptions entre 2012 et 2022, alors que le nombre réel était de 10,7 millions, incluant 800.000 déjà couverts. Avec l’assurance maladie obligatoire (AMO), 11.380.923 bénéficiaires étaient recensés fin septembre.
« Le gouvernement a mis en œuvre toutes les dispositions nécessaires pour atteindre cet objectif, avec des cotisations proportionnées aux capacités, comme 0,5% du SMIG pour les auto-entrepreneurs. Plus de 600.000 personnes paient désormais leurs cotisations, représentant 30% des inscrits. Des efforts que le gouvernement compte poursuivre« , insiste Lekjaa.
Le deuxième volet de la protection sociale est l’aide directe, poursuit-il. Le débat porte sur le seuil d’éligibilité, qui est nécessaire pour identifier les bénéficiaires. Auparavant, 76.000 veuves recevaient jusqu’à 350 dirhams pour les trois premiers enfants scolarisés et de moins de 6 ans. Aujourd’hui, 85.000 veuves bénéficient de 350 dirhams mensuellement par enfant, prévu de passer à 375 dirhams en 2025, pour atteindre 400 dirhams en 2026.
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