Le Centre d’études et de recherches humanitaires “Mada” relance son cycle de conférences sur les “Concepts liés à la transition démocratique”, avec une deuxième édition axée sur “la modernité politique : concepts et fondements”. La première conférence, tenue à Casablanca, a réuni des chercheurs en philosophie politique, communication politiques et sciences politiques, pour explorer les modèles de démocratie, leurs limites et leurs perspectives, ouvrant un débat constructif sur les fondements théoriques et les défis contemporains de la démocratie.

Le Centre d’études et de recherches humanitaires “Mada” reprend son cycle de conférences sur les “Concepts liés à la transition démocratique”, l’objectif étant d’approfondir le débat sur la notion de transition démocratique et ses manifestations intellectuelles et politiques. Le thème central de cette deuxième édition porte sur “la modernité politique : concepts et fondements”, et la première conférence, qui s’est tenue le samedi 18 janvier à Casablanca, a été consacrée à “la démocratie et ses modèles”.

Au début de la conférence, le chercheur en philosophie politique, Said Ennadam, s’est penché sur l’une des questions centrales de l’ancrage théorique de l’idée de démocratie, de ses débuts historiques à ses manifestations contemporaines, en se concentrant sur la théorie du philosophe politique allemand, Carl Schmitt, sur “la démocratie de masse”.

S’en est suivie l’intervention de la chercheuse en communication politique, Hayat Drai, qui a fait la lumière sur “Les limites de la démocratie représentative et consultative”, en soulignant les défis auxquels est confrontée la démocratie dans sa forme représentative et son alternative consultative basée sur le débat rationnel dans la sphère publique.

La chercheuse en droit public et en sciences politiques, Saadia Bouazzaoui, s’est penchée, quant à elle, sur les “modèles de démocratie”, soulignant la diversité des expériences, des modèles et des fondements démocratiques.

Au terme de cette conférences présentations, qui a été modérée par le chercheur en philosophie politique et sociale, Mustafa Insha Allah, le chercheur Amin Adrif a consacré sa contribution à “la théorie de l’action communicative comme voie vers la démocratie sociale”, en essayant de faire la lumière sur la théorie de l’action communicative telle qu’elle est proposée par le philosophe, sociologue et théoricien allemand, Jürgen Habermas.

Cette conférence a été marquée par des échanges très riches entre les intervenants et le public, qui ont porté sur les fondements théoriques de la démocratie et sur les approches pratiques de la démocratie, notamment dans le contexte arabe. Elle s’est terminée par l’annonce de la tenue d’une deuxième conférence, qui se tiendra le mois prochain sous le thème “Droits de l’Homme”, afin de poursuivre les débats sur les défis les plus importants associés au renforcement de la démocratie dans les sociétés modernes.

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