Selon des sources professionnelles, des hausses des tarifs du carburant sont à attendre les prochains jours après la mise à jour bimensuelle des prix. Ces augmentations au Maroc arrivent à un moment où les cours mondiaux enregistrent des baisses.

Si les consommateurs se sont réjouis ces derniers jours de légères baisses dans les prix du gasoil et de l’essence, cette baisse ne sera certainement que de courte durée, à en croire certains professionnels du secteur.

Même si l’information n’est pas confirmée ni officialisée, il semblerait que les prix devraient augmenter légèrement ces prochains jours. « Légèrement », c’est l’adjectif utilisé par les professionnels du secteur, en ajoutant que l’augmentation reste une question de suppositions.

Selon les mêmes sources, l’augmentation qui pourrait impacter les prix des carburants dans les stations-service se situerait entre 30 et 40 centimes par litre. Pourtant, en fin de semaine dernière, des sources professionnelles avaient réfuté toute augmentation.

Dans des déclarations, elles avaient affirmé qu’il n’y avait rien de nouveau jusqu’à présent concernant l’approbation de nouvelles augmentations des prix des carburants, en précisant que «les stations n’ont reçu aucune information ou notification à ce sujet ».

Pour rappel, les opérateurs pétroliers sont soumis depuis 2015 à la libéralisation des prix, et peuvent ainsi fixer leurs prix en toute liberté, sans le contrôle de l’Etat ou du gouvernement. Malgré tout, ces opérateurs ont été interpellés par la Conseil de la concurrence pour des affaires d’ententes sur les prix au plus fort de la crise des prix des carburants.

Dans le même contexte, une source de la Fédération des opérateurs pétroliers du Maroc a confirmé ce qui a été récemment annoncé par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable devant une commission parlementaire thématique sur la stratégie nationale de l’énergie concernant l’octroi de 16 licences de distribution de produits pétroliers liquides au Maroc jusqu’à fin septembre 2024.

Selon les données, les acteurs actifs dans la distribution de produits pétroliers liquides au Maroc sont passés de 19 à 35 distributeurs, mais leur impact sur la compétitivité des prix ou la valeur ajoutée dans l’intérêt du consommateur final n’a pas augmenté.

Au niveau mondial, les produits pétroliers continuent leur baisse, chutant de plus de 3 %, sur fond d’une crise au Moyen Orient, notamment avec la guerre déclenchée depuis le 7 octobre en Israël.

Selon des informations de presse, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis de ne pas viser les installations nucléaires et pétrolières en Iran mais plutôt frapper l’armée iranienne en réponse au tirs d’environ 200 missiles balistiques par l’Iran sur Israël sans faire de dégâts ni de pertes humaines.

Les baisses des prix des produits pétroliers dans le monde ne se sont pourtant pas répercutées au Maroc avant ces dernières semaines après seulement 3 petites baisses consécutives. Les associations des consommateurs ainsi que les internautes et les médias avaient soulevé cette tendance qui ne suivait pas les cours mondiaux.

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