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on - Oct 24 -
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À Paris, la communauté internationale s’est une fois de plus réunie pour le Liban, pays accablé par la guerre et de multiples crises. Sous l’initiative d’Emmanuel Macron et en collaboration avec les Nations Unies, cette conférence a été marquée par l’engagement de plus de 70 pays, dont le Maroc, à mobiliser des fonds vitaux pour répondre aux besoins humanitaires pressants.
Plus de 800 millions de dollars ont été promis pour alléger la souffrance d’une population prise dans l’étau de conflits, de déplacements massifs et d’une économie en lambeaux. Ce soutien intervient dans un contexte dans lequel le Liban, subissant une guerre qu’il n’a pas choisie, voit son infrastructure vitale s’effondrer.
Avec des destructions dépassant celles de 2006, le pays compte déjà plus de 2 500 morts, 10 000 blessés et près d’un million de déplacés. Un tableau sombre auquel le Premier ministre libanais, Najib Mikati, n’a pas manqué de faire écho, exprimant sa reconnaissance envers les soutiens internationaux, et notamment celui du Maroc.
Le Royaume du Maroc, fidèle à ses principes de solidarité et de fraternité, s’est particulièrement distingué lors de cette conférence en réitérant son soutien indéfectible à la paix et à la stabilité au Liban. Dans une intervention claire et déterminée, Fouad Yazourh, ambassadeur et directeur général des relations bilatérales au ministère des Affaires étrangères, a lancé un appel pressant pour un cessez-le-feu immédiat, ainsi que pour le respect de la souveraineté du Liban. Cet engagement du Maroc s’inscrit dans la droite ligne de la vision du Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, qui a toujours prôné la stabilité régionale et une solution durable aux conflits du Moyen-Orient.
Le Maroc, tout en se positionnant comme un acteur discret, mais décisif, a également insisté sur le fait que la gestion de la crise ne pouvait se limiter à une aide temporaire. La solution durable, selon le Royaume, repose sur une approche globale qui inclut la résolution du conflit israélo-palestinien, soulignant l’urgence d’une paix fondée sur la création de deux États, avec Jérusalem-Est comme capitale de la Palestine.
La conférence parisienne, au-delà des promesses financières, a mis en lumière la nécessité de renforcer les institutions libanaises. L’armée libanaise, considérée comme un pilier de l’unité nationale, bénéficiera d’une aide spécifique de 200 millions de dollars pour lui permettre de se déployer efficacement, notamment dans le Sud, en coopération avec la FINUL. Pourtant, malgré l’adoption de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU en 2006, le Hezbollah continue ses actions militaires, ce qui complique davantage la situation sécuritaire du Liban.
Le Maroc, dans sa vision proactive, a insisté sur le rôle des Nations Unies dans la supervision de l’aide humanitaire et la facilitation du retour sécurisé des déplacés. Un engagement qui reflète une diplomatie marocaine tournée vers la défense des droits des peuples, tout en s’alignant sur les résolutions internationales.
Alors que la guerre continue de dévaster le Liban, la tâche de la reconstruction sera immense. La destruction de plus de 5 000 hectares de terres agricoles a durement affecté l’économie locale. La France, par la voix de Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, a souligné l’importance de retrouver une stabilité politique, rappelant la nécessité d’élire un président capable de rassembler les différentes factions libanaises et de maintenir l’unité nationale.
Le Maroc, de son côté, voit dans la reconstruction du Liban un projet qui dépasse la simple restauration matérielle. Il s’agit, pour le Royaume, de consolider un projet de paix durable, où la souveraineté et la dignité des peuples sont respectées.
Cette conférence internationale a permis de démontrer une fois encore l’engagement du Maroc en faveur du Liban, et plus largement pour la stabilité du Moyen-Orient. Loin des projecteurs, le Royaume continue d’œuvrer avec fermeté et diplomatie pour promouvoir la paix et renforcer la solidarité entre les nations arabes.
La mobilisation de fonds considérables est certes un pas important, mais comme l’a souligné le Maroc, la vraie solution réside dans la diplomatie et le respect des droits fondamentaux des peuples. Alors que le Liban lutte pour sa survie, il pourra toujours compter sur des partenaires comme le Maroc, qui ne se contentent pas de discours, mais agissent concrètement pour un avenir plus serein.
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