L’idée d’écrire un livre sur Mohammed VI, Roi du Maroc, est loin d’être une besogne facile. La tentation de l’écriture est parfois trompeuse. Seule une approche réaliste, émanant d’une décision bien réfléchie et appuyée par des arguments fondés nous débarrassera de l’incertitude et nous donnera une bonne raison d’écrire de manière crédible.

Il ne s’agit pas ici de dresser un tableau qui ressemble à la personnalité du Roi Mohammed VI, mais plutôt de restituer les étapes du règne d’un chef d’État monarque et analyser sa méthode de gouvernance. Un Roi qui a su, de par sa sagesse et son intelligence innée, élever le pays à un rang très honorable en Afrique et dans le monde entier. Le Maroc est devenu aujourd’hui, sous le règne du Roi Mohammed VI, une destination sûre pour les investissements, en gagnant la confiance de nombreux pays qui ont signé d’importants accords de partenariats avec le royaume chérifien.

Depuis son accession au trône, le Roi Mohammed VI a entrepris plusieurs réformes politiques, économiques et sociales. Des réformes qui témoignent d’une réelle volonté de changement face aux attentes d’une nouvelle génération qui aspire à un Maroc moderne et en rupture avec les politiques de gouvernance traditionnelles. Vu de l’extérieur, le Roi Mohammed VI est considéré comme un véritable leader, à la fois rigoureux et souple dans ses positions.

Conscient des attentes des citoyens (jeunes en majorité) et des changements qui secouent les sociétés à travers le monde, il s’est donné pour priorité de promouvoir les droits de l’homme et d’améliorer les conditions de vie des citoyens, ainsi que de renforcer la démocratie. Depuis, il a mis en œuvre de nombreuses réformes et initiatives visant à moderniser et développer le pays. Il a ordonné la création du conseil supérieur du pouvoir judiciaire pour garantir l’indépendance du pouvoir judiciaire. Des droits humains fondamentaux, dignes d’un état moderne et démocrate, ont été ainsi inscrits dans la constitution, tels que la liberté de presse, l’égalité de genre et les droits des minorités. Plusieurs réformes à caractère social et humain ont vu le jour, notamment l’Initiative Nationale pour le Développement Humain « INDH », le Code de la famille « Moudawana » pour améliorer les droits des femmes, l’élaboration de nouveaux programmes scolaires pour augmenter le taux de scolarisation et réduire le décrochage scolaire, ainsi que d’autres réformes que nous citerons dans ce livre.

Dire que le Roi Mohammed VI est un souverain visionnaire n’est pas une description arbitraire ou un éloge, traduisant l’amour qui lie un citoyen à son Roi. Il s’agit d’un constat qui fait l’unanimité de beaucoup d’observateurs et de spécialistes de haute notoriété. Le oi Mohammed VI mène une politique moderne, dans la logique d’un paradigme bien défini; cela incarne le sens global d’une vision politique. Plus clairement, avoir une vision en matière de gouvernance, dans le cas d’un vrai chef d’état, voudrait dire regarder au-delà des problèmes et des enjeux immédiats pour imaginer un avenir meilleur pour la société dans son ensemble. Un leader ayant une vision politique a une idée claire de la direction dans laquelle il souhaite conduire le pays. Il travaille à transformer cette idée en un programme solide, susceptible de se développer en fonction des changements qui se produisent dans son environnement. Dans le cas du Roi du Maroc, il s’agit d’une vision paramétrée, riche en idées.

Le Roi est prêt à prendre des mesures courageuses pour réaliser ses objectifs. Il pense en dehors des sentiers battus et ne manifeste aucune forme de réticence quand Il s’agit de remettre en question les normes établies. Le souverain a montré très tôt sa capacité à anticiper les défis et les tendances qui façonneront l’avenir du pays. Un réflexe proactif qui permet de minimiser les risques en cas d’une profonde crise économique ou sociale. C’est un Chef d’état hautement averti et fortement sensible aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux. Comme tout visionnaire, il travaille à innover des solutions adaptées à long terme. En véritable stratège, le Roi Mohammed VI fait preuve d’adaptabilité et de résilience face aux obstacles et aux revers, en ajustant ses stratégies et en tirant des leçons des échecs.

Dans une société marocaine majoritairement jeune, le oi a toujours encouragé l’innovation et la créativité dans tous les domaines de la gouvernance. Il favorise l’émergence de nouvelles idées, soutient la recherche et le développement, et cherche constamment des moyens novateurs d’améliorer la vie des citoyens. Dans ses démarches et planifications, d’ordre politique, il met l’intérêt public au premier plan dans toutes ses prises de décisions. Il est guidé par des valeurs telles que l’équité, la justice, la transparence et l’intégrité. Son objectif majeur: améliorer la qualité de vie de tous les citoyens, en particulier des plus vulnérables. Il ne s’agit pas de choix personnels, dissociés de la volonté du peuple. Le Roi Mohammed VI possède cette capacité d’inspirer et de mobiliser les citoyens autour de sa vision. Il communique rarement mais efficacement avec son peuple. Il explique clairement sa perception des choses avec l’ensemble des composantes de la société marocaine.

Ainsi, le Roi incarne parfaitement le modèle d’un leadership, orienté vers l’avenir et qui vise à révolutionner les pratiques archaïques dans la manière de gouverner un pays.

Dans une vision externalisée, la politique étrangère du Roi Mohammed VI est caractérisée par une approche anticipative et diversifiée. Elle vise à renforcer les relations de coopération et de partenariat avec divers pays et régions du monde. Divers accords de partenariats économiques, de libre-échange et de coopération dans des volets vitaux ont été signés avec plusieurs puissances mondiales, dont les États-Unis, la chine et l’Union européenne. Le roi a ainsi instauré une nouvelle politique étrangère, basée sur le respect mutuel loin de toute dépendance géographique. Il a adopté la stratégie d’un partenariat win-win. Une politique qui vise à cultiver des relations mutuellement bénéfiques, à renforcer l’économie marocaine et à positionner le pays comme un hub régional de coopération internationale.

Le règne du Roi Mohammed VI a été surtout marqué par le retour du Maroc à l’UA en 2017, après 33 ans d’absence. Un retour imprimé par l’historique déclaration du Roi devant les chefs d’états africains :  » il est bon le jour où l’on entre chez soi après une longue absence ». Une étape importante dans la politique africaine du Roi Mohammed VI qui mène une diplomatie active sur le continent, avec des investissements majeurs dans divers secteurs et des signatures d’accords de coopération.

Au cœur de cette vision de sa politique étrangère, le Maroc maintien une position ferme sur des questions aussi cruciales que sa souveraineté territoriale, notamment le dossier du Sahara marocain. Le royaume exige une reconnaissance internationale sans ambigüité de sa souveraineté sur le Sahara marocain, ayant en accordé aux marocains sahraouis une autonomie élargie sous sa souveraineté. Une position inébranlable et qui constitue le socle d’une politique étrangère, consolidée par la stabilité, la coopération et le développement durable.

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