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on - Jan 4 -
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La ministre de I’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, assure que les cabinets marocains seront privilégiés dans l’attribution des marchés d’études, conformément à la législation en vigueur. Dans sa réponse à une question écrite du député Ahmed El Abbadi, elle affirme que son département est très attaché à faire appel aux experts nationaux.
En réponse à une question écrite du député Ahmed El Abbadi, membre du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), sur le recours de certains départements gouvernementaux aux services de cabinets d’études étrangers, Nadia Fettah Alaoui a expliqué que les experts nationaux sont systématiquement privilégiés dans les marchés publics portant sur la réalisation d’études, conformément au décret n° 431-22-2 relatif aux marchés publics, qui consacre le principe de préférence nationale. Elle a également rappelé que l’intégration de compétences marocaines est obligatoire dans les contrats d’études confiés à des opérateurs étrangers.
La responsable gouvernementale a également précisé que son ministère ne fait appel à lancer des marchés d’études que lorsque cela s’avère nécessaire, notamment pour des projets nécessitant des compétences spécifiques qui ne peuvent être couvertes en interne. Elle a cité dans ce sens l’article 147 du décret sur les marchés publics, qui impose une priorité aux experts nationaux dans la conclusion des contrats relatifs aux études. Par ailleurs, l’article 144 exige que les bureaux d’études étrangers impliquent des experts marocains à hauteur d’au moins 20 % des effectifs mobilisés pour le projet, sauf en cas d’indisponibilité de compétences locales.
Dans sa question écrite, Ahmed El Abbadi a noté la prolifération des bureaux d’études marocains, qui couvrent désormais de nombreux secteurs tels que l’économie, l’investissement, les infrastructures, ou encore la planification stratégique. Le député a relevé que ces structures intègrent des talents issus des institutions publiques, des entreprises privées et des universités marocaines. Selon lui, cette montée en puissance des bureaux d’études locaux est un atout majeur pour accompagner le Maroc dans sa dynamique de développement.
Le député a également mis en avant le contexte économique et social du Royaume, marqué par une multiplication de projets structurants et de programmes nationaux. Il a insisté dans ce cadre sur la nécessité de mener des études approfondies pour garantir le succès de ces initiatives. Pour lui, la priorité doit être donnée aux compétences marocaines, qui disposent d’une connaissance approfondie des réalités locales et d’une expertise adaptée aux besoins du pays. Cette approche permettrait non seulement de réduire les coûts liés à l’externalisation, mais aussi de renforcer l’autonomie des bureaux d’études nationaux.
Il est à noté que l’article 144 du décret précité dispose que « lorsque le maître d’ouvrage ne peut effectuer par ses propres moyens les études qui lui sont nécessaires, il peut recourir à des marchés d’études ». Ces Les marchés, précise-t-on, « doivent être nettement définis quant à leur objet, leur étendue et leur délai d’exécution pour permettre la mise en concurrence des prestataires ».
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