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Dans des déclarations relayées par les médias espagnols, la grand-mère paternelle du prodige espagnol Lamine Yamal a exprimé son soutien indéfectible à son petit-fils, qui a choisi de défendre les couleurs de la Roja. « Il n’est pas du Maroc, il est né, a étudié et joué ici (en Espagne), et il a même joué en France. Il continuera là où il l’a décidé, personne ne l’a forcé, et je l’aime beaucoup », a-t-elle affirmé avec conviction.
Fatima, la grand-mère du jeune talent du FC Barcelone, parle couramment l’espagnol et a également partagé la douleur qu’elle ressent face aux menaces qu’elle reçoit depuis l’agression à l’arme blanche de son fils. Cet événement l’a contrainte à quitter son quartier, marquant une fracture dans sa vie quotidienne.
En s’adressant à un journaliste de l’émission « Espejo Público », elle a révélé que certains voisins accusent sa famille de « trahison » à cause du choix de Lamine de représenter l’Espagne plutôt que le Maroc. Elle a confié, visiblement émue : « Ce qui est arrivé à Mounir nous a profondément attristés. Je ne peux plus manger, je suis sous le choc constant, et la peur ne nous quitte plus ».
Fatima ne cache pas la terreur qui s’est abattue sur sa famille, mais elle fait preuve d’une résilience remarquable face à ceux qui les accusent : « Si quelqu’un veut me tuer, qu’il vienne, je ne les crains pas ».
Bien que ses propos laissent entendre que les agresseurs de son fils pourraient être d’origine marocaine, une enquête menée par le journal espagnol The Objective a révélé que les responsables sont en réalité quatre membres d’une famille gitane. Ce groupe avait déjà eu une altercation avec Mounir Nasraoui, père de Lamine Yamal, avant que la situation ne dégénère en agression violente. Le principal suspect est actuellement en détention provisoire, tandis que trois autres membres de la famille ont été libérés sous conditions.
Mounir Nasraoui, quant à lui, a exprimé publiquement sa terreur face à l’attaque dont il a été victime à Mataró, au nord de Barcelone. Dans une déclaration poignante à la télévision, il a décrit son calvaire : « J’étais terrifié, je me voyais entre la vie et la mort. Nous devons rester calmes, pour ma famille et mo ». Malgré la gravité de l’incident, il garde confiance en la justice, convaincu qu’elle prendra les mesures nécessaires : « La justice fera son travail, c’est tout ce qui compte ».
Lamine Yamal, étoile montante du football espagnol, est le fruit d’une double culture. Son père est d’origine marocaine et sa mère guinéenne équatoriale, ce qui fait de lui un symbole de diversité dans le sport. Formé à La Masia, l’académie légendaire du FC Barcelone, il a intégré le club à l’âge de sept ans et s’est rapidement imposé comme l’un des meilleurs espoirs de sa génération. Mesurant 1m75, il allie une silhouette élancée à des qualités physiques impressionnantes, se distinguant par son talent et son calme sur le terrain.
Attaché à ses racines, Lamine Yamal célèbre ses buts en formant le chiffre 304 avec ses doigts, un clin d’œil à Mataró, son lieu de naissance. Ce jeune homme, déterminé et se concentré sur sa carrière, reste profondément enraciné dans son quartier d’enfance.
À l’approche de la Coupe du Monde de la FIFA 2026, les attentes sont immenses autour de ce jeune prodige. Si la chance et la patience lui sourient, Yamal pourrait marquer de son empreinte la scène internationale pour les années à venir.
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