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Le Maroc a récemment rapatrié un nouveau groupe de 23 jeunes Marocains depuis l’Algérie après avoir purgé des peines de prison, a dévoilé l’Association marocaine d’aide aux migrants en situation vulnérable (AMSV).
Libérés après des semaines, voire des mois d’enfermement, ces jeunes ont été transférés au niveau de la frontière terrestre de Zouj Beghal, qui a été exceptionnellement ouverte pour faciliter leur retour au pays.
« Après une stagnation de un mois et demi, les autorités algériennes ont procédé ce matin, mardi 15 avril 2025, à la libération d’un autre groupe de 23 jeunes Marocains candidats à l’émigration. Cette opération est suivie par l’AMSV, qui s’occupe des dossiers de personnes disparues, de détenus et de ceux retenus candidats à l’émigration, qui dépassent le nombre de 520. L’association suit leur situation avec une grande inquiétude, dans un contexte de tensions croissantes dans la région« , lit-on dans le communiqué de l’Association.
Selon l’AMSV, les jeunes rapatriés proviennent de diverses localités marocaines, notamment Fès, Oujda, Taza, Nador, Mechra Bel Ksiri, Tendrara, Berkane, Errachidia et Selouane. Certains de ces individus avaient été maintenus en rétention administrative pendant plus de six mois, bien au-delà de la fin de leur peine de prison initiale.
« Il convient de noter que plusieurs d’entre eux ont été exclus de cette opération en raison du non-paiement de lourdes amendes dont ils ont été condamnés, bien qu’ils aient purgé leur peine et aient été libérés depuis plus d’un mois, restant toujours en rétention administrative« , a précisé la même source.
Cependant, malgré ce rapatriement, la situation demeure préoccupante pour d’autres ressortissants marocains toujours en détention administrative. L’AMSV fait état de près de 40 migrants marocains, dont des femmes, qui font face à des conditions incertaines et souvent difficiles. Parmi ces détenus, plusieurs ont été condamnés à des peines de prison allant jusqu’à dix ans.
Par ailleurs, l’association s’efforce de demander des éclaircissements sur le sort des disparus, y compris les membres de familles algériennes qui cherchent leurs enfants disparus, que ce soit au Maroc ou en Algérie. De plus, elle réclame aux autorités algériennes la restitution des corps de sept Marocains, dont deux jeunes filles de la région orientale, tout comme les autres corps pour lesquels l’association a déjà facilité les démarches judiciaires, administratives et techniques.
Ce rapatriement fait suite à une autre opération similaire le mois de janvier dernier, où le Maroc a réussi à rapatrier un groupe de 36 jeunes Marocains, candidats à la migration irrégulière, via le poste-frontière de Zouj Beghal, et qui sont originaires de plusieurs villes marocaines, notamment Fès, Oujda, Berkane, Taza, Meknès, Salé, Taounate, Tanger, Ouezzane, Béni Mellal, Ksar El Kébir, Aïn Beni Mathar et Demnate.
De même, le 30 décembre 2024, les autorités algériennes avaient remis 60 migrants marocains aux autorités du Royaume, dont certains avaient purgé des peines de prison de plus de trois ans, outre l’année de rétention administrative.
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