Posted by - support -
on - 10 hours ago -
Filed in - Society -
-
6 Views - 0 Comments - 0 Likes - 0 Reviews
L’Association Tahadi pour l’Égalité et la Citoyenneté (ATEC) organise, cette fin de semaine à Casablanca, un colloque national sous le thème : « La médiation familiale : vers un modèle au service de la stabilité de la famille marocaine ». Cette initiative vise à engager une réflexion approfondie autour des propositions formulées par l’Instance chargée de la révision du Code de la famille, notamment sa cinquième recommandation suggérant l’instauration d’une instance non judiciaire de réconciliation et de médiation.
Jusqu’à présent, la médiation était principalement exigée dans les cas autres que le divorce par consentement mutuel. Son rôle se limitait à tenter de réconcilier les époux et à les sensibiliser aux conséquences du divorce. Toutefois, face aux défis actuels de la société marocaine, ATEC milite pour une refonte de ce dispositif afin d’assurer une meilleure préservation du noyau familial.
Ce colloque réunit experts, juristes et professionnels afin d’examiner la médiation familiale comme un outil de résolution des conflits ayant fait ses preuves à l’échelle internationale. Il s’agit de définir avec précision ses missions et son rôle dans le futur Code de la famille, dans le but de garantir sa mise en œuvre effective et adaptée à la réalité marocaine.
Un autre point essentiel de ce débat porte sur la mise en place d’une approche non judiciaire de la médiation familiale. Cette démarche permettrait d’alléger la charge des tribunaux en traitant les conflits naissants en amont, tout en favorisant le dialogue et l’écoute entre les parties concernées. Selon les observations des professionnels, les lourdeurs administratives et judiciaires actuelles constituent souvent un frein à la réconciliation des couples en difficulté.
Le colloque ambitionne d’élaborer des recommandations concrètes pour l’institutionnalisation de la médiation familiale au Maroc, s’inspirant des modèles internationaux ayant déjà prouvé leur efficacité. La profession de médiateur familial, indépendante des instances judiciaires, devrait être dotée d’un cadre juridique clair et fonctionnel.
Les conclusions issues de cette rencontre seront soumises aux institutions concernées par l’élaboration du nouveau Code de la famille. Elles viennent également enrichir le mémorandum déjà transmis par ATEC, dans l’espoir d’influencer positivement la future législation en faveur d’une justice familiale plus adaptée aux réalités du pays.
The post Moudawana : ATEC ouvre le débat sur la médiation familiale appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.