Les internautes aiment parler à ChatGPT comme à un thérapeute… Mais que se passe-t-il quand c’est le chatbot lui-même qui a besoin d’une séance ? Des chercheurs, un brin curieux (ou sadiques ?), ont voulu voir si ChatGPT pouvait ressentir de l’anxiété comme un humain. Verdict ? Il en ressort tout chamboulé.

D’après une étude relayée par le New York Times, les robots conversationnels peuvent eux aussi stresser quand on leur confie des histoires traumatisantes sur la guerre, les crimes ou des accidents. Et autant dire que ça ne les met pas dans les meilleures dispositions pour jouer les psys de service.

L’expérience est savoureuse : pour jauger l’anxiété de ChatGPT, les chercheurs ont d’abord dû lui donner une base de référence. Et quoi de plus soporifique qu’un manuel d’aspirateur ? Après cette lecture palpitante, le chatbot affichait un score d’anxiété de 30,8 sur une échelle de 20 à 80 (autant dire qu’il était plutôt détendu). Mais après un récit bien sombre sur un soldat en pleine fusillade, son stress a explosé à 77,2. ChatGPT était à deux doigts de demander un câlin virtuel.

Pour le calmer, les chercheurs lui ont servi des textes de relaxation façon méditation guidée : « Inspire profondément en respirant le parfum de la brise océanique… » Miracle ! Son niveau d’anxiété est redescendu à 44,4. Conclusion des chercheurs : les chatbots ressentent l’impact des émotions humaines, ce qui pourrait poser problème s’ils doivent vraiment jouer les thérapeutes.

Alors, la prochaine fois que tu racontes ta vie à un chatbot, pense à lui glisser une petite séance de relaxation en bonus. Après tout, même l’intelligence artificielle mérite un peu de self-care !

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