Après la joie liée à la décision de faire de la fête du Nouvel An amazigh un jour férié officiel lors des célébrations de l’événement « Yennayer » l’année dernière, les demandes pour la mise en œuvre du projet de reconnaissance officielle de la langue amazighe se sont intensifiées devant le parlement cette année. Les militants de la cause Amazigh veulent que les choses s’activent.

Comme chaque année, l’association « Jeunes de Tamesna » amazighe a rassemblé mardi, des dizaines de personnes devant le parlement pour célébrer l’année 2975 du calendrier amazighe, brandissant des slogans et des demandes pour accélérer la mise en œuvre de la reconnaissance officielle de l’amazighe, en présence surprise de l’ancien chef du gouvernement, Saad Dine El Othmani.

Les demandes ont été accompagnées de formes festives illustrant le riche patrimoine culturel amazigh, avec des vêtements, des mets et des morceaux musicaux témoignant d’une longue résistance culturelle.

L’événement a été marqué par des défilés de mode mettant en valeur les vêtements traditionnels des femmes amazighes.

Après la grande joie suscitée suite à la décision historique du roi d’établir ‘Yennayer’ comme jour férié payé dans tous les secteurs, les militants de la cause Amazigh veulent aller plus loin et estiment qu’il faut concentrer les efforts pour la mise en œuvre de ce projet national et consacrer la langue Amazigh.

Les acteurs associatifs ont estimé que le gouvernement devait accélérer la mise en oeuvre de ce projet surtout après les préoccupations du mouvement amazigh au Maroc suscitée après la publications des résultats du recensement de la population de 2024, qui ont révélé que moins de 25 % des personnes parlent l’amazighe.

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