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Dans son premier commentaire sur le débat suscité par la décision de suspendre la candidature de Salaheddine Abou El Ghali au sein de la direction collégiale du Parti de l’Authenticité et de la Modernité (PAM) et de son bureau politique, la coordinatrice de la direction, Fatima Zahra Mansouri, a précisé que cette décision a été prise à la suite de plaintes remettant en question l’intégrité morale de l’individu. Elle a souligné que toute personne entendue dans de telles affaires, si elle ne parvient pas à la convaincre, sera renvoyée au bureau politique et à la commission d’éthique pour une décision finale.
Lors de sa participation aux travaux de l’université d’été de la jeunesse du PAM, Mansouri a déclaré : « Si l’intégrité morale d’une personne est remise en question pour diverses raisons, sa candidature sera suspendue et renvoyée à la commission d’éthique ».
« Nous ne sommes pas un tribunal et nous ne le serons jamais. Nous avons introduit l’idée d’un code d’éthique, car nous nous sommes engagés pour la dignité et l’espoir », a-t-elle insisté. Elle s’est interrogée : « Les Marocains nous demandent de purifier nos rangs ? Je ne sais pas comment purifier mes rangs, mais je cherche à établir un contrat entre la direction et les militants sur la base d’un document clair qui respecte nos lois, notre éthique et nos valeurs, et qui doit être appliqué. Sinon, si nous l’établissons sans l’appliquer, cela restera juste un slogan, et il est temps de mettre fin aux slogans ».
Elle a précisé que « certains ont réussi avec le slogan de lutte contre la corruption, et à la fin, il n’y a pas eu de lutte ». Elle a poursuivi : « Nous ne sommes pas la police pour savoir qui trafique des drogues ou autre chose, mais un parti ouvert à tous. Si quelqu’un a une intégrité morale douteuse, sa candidature sera suspendue, et quiconque fait l’objet d’une décision définitive devra quitter le parti ».
Mansouri a exprimé sa surprise face aux critiques qui ont suivi la décision de suspendre Abou El Ghali. « Alors que nous et nos militants étions enthousiastes lors du congrès pour franchir une nouvelle étape dans la réconciliation entre les jeunes et les partis politiques, certaines personnes nous accusaient concernant une affaire connue de tous (l’Escobar du Désert) et nous demandaient pourquoi nous n’avions pas pris de mesures, alors que nous n’avions aucune information à ce sujet et que nous avons vécu cet événement comme un choc humain et politique. Un groupe d’entre nous a dit que ces questions ne pouvaient plus être résolues et qu’il était temps de partir, mais nous avons dit non, et que chaque crise que le PAM traverse doit se résoudre avec des solutions et plus de force ».
Concernant le dossier Abou El Ghali, elle a déclaré : « Je ne dis pas qu’une personne est un imposteur, mais je reçois des plaintes qui remettent en question l’intégrité morale, ainsi qu’un certain nombre de documents qui, s’ils étaient révélés, diraient que la direction collégiale est similaire dans son ensemble ».
Elle a précisé : « Mon rôle en tant que coordinatrice et celui de la direction du parti est d’informer uniquement le bureau politique, et nous n’avons pas pris de décision. C’est le bureau politique qui a décidé à l’unanimité de la suspension et du renvoi à l’instance compétente ». Elle a ajouté que ceux qui critiquent le PAM depuis des années avaient auparavant dénoncé le parti au sujet de l’affaire « Escobar du Désert » et qu’ils continuent à le faire aujourd’hui.
Elle a souligné : « Si la transparence pose problème et si elle n’existe pas, ça pose problème également. Mais nous ne suivons pas ce discours, nous nous en tenons à la rigueur que le roi nous a recommandée, et notre conscience est tranquille ». Elle a indiqué que le parti « a eu le courage dans cette affaire, et toute plainte fondée, ainsi que toute question remettant en question l’intégrité morale d’un militant, sera entendue. Si après avoir écouté la personne concernée je ne suis pas convaincue, je la renverrai au bureau politique, qui a la compétence de trancher, et la commission d’éthique devra étudier le dossier, point à la ligne ».
Elle a affirmé que le PAM compte 343 présidents de communes, ce qui représente presque un tiers des communes, et que le ministère de l’Intérieur n’en a destitué que 4 après trois ans d’exercice. Elle a ajouté que « si une famille comprend 20 membres et qu’un d’eux est défaillant, cela signifie-t-il que tous sont défaillants ? C’est cette personne qui doit en assumer la responsabilité », appelant à mettre fin aux accusations qui alimentent la crise de confiance et aux généralisations.
Il convient de rappeler que Salaheddine Abou El Ghali avait annoncé précédemment dans un troisième communiqué qu’il restait un membre actif de la direction collégiale et que la décision du Bureau politique de geler son adhésion ne concerne que sa qualité de membre du Bureau politique.
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