Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Chaque été, les plages marocaines se transforment en véritables marchés à ciel ouvert, où vendeurs ambulants et estivants cohabitent dans une ambiance unique. Zoom sur ces petits achats qui rythment la saison et reflètent un mode de vie à part entière.
À peine installés sur le sable, les vacanciers sont vite entourés par un ballet incessant de vendeurs ambulants. Du traditionnel maïs grillé, appelé maïs chaud, servi fumant et salé, en passant par les cacahuètes, les amandes grillées ou les pois chiches épicés, l’offre culinaire est variée et peu coûteuse. Ces produits, vendus entre 5 et 20 dirhams, constituent l’un des rituels gustatifs de l’été.
Les vendeurs de boissons fraîches ne sont pas en reste : sodas en tout genre ou bouteilles d’eau glacées circulent sur le sable. « Sans ça, on n’arriverait pas à tenir sous le soleil », confie Hicham, 28 ans, habitué de la plage de Skhirat. Pour lui, « acheter un maïs chaud ou un thé glacé fait partie du plaisir de venir à la plage ».
Outre la nourriture, la location de matériel reste l’un des plus gros postes de dépense des Marocains à la plage. La plupart préfèrent ne pas transporter parasols et chaises depuis la maison. Moyennant 10 à 20 dirhams pour un parasol, et parfois jusqu’à 50 dirhams pour un pack complet incluant table et chaises, des jeunes installent et déplacent le matériel à la demande des familles.
Sur certaines plages, ce commerce est organisé par des groupes ou des associations locales, alors que sur d’autres, il reste informel. « C’est pratique mais parfois on paie plus que prévu, surtout quand on arrive tard et que tout est pris », explique Latifa, mère de trois enfants, venue passer la journée à Bouznika.
Vers 16h, lorsque la chaleur commence à baisser, place aux crêpes, beignets, churros ou sandwichs vendus par des marchands ambulants. Ces en-cas sucrés ou salés prolongent la journée jusqu’au coucher du soleil. Pour beaucoup de familles, acheter un goûter sur la plage est un moment de fête et de convivialité.
Si les glaces industrielles sous blister rassurent, les glaces artisanales vendues sur place attirent par leurs prix plus bas et leurs parfums variés. Toutefois, certains vacanciers se montrent prudents quant à l’hygiène. « Quand je vois la glace exposée au soleil, je préfère acheter une bouteille d’eau glacée », confie Zakaria, étudiant à Rabat.
Selon une étude de la Fédération nationale du commerce, un ménage marocain dépense en moyenne entre 50 et 150 dirhams par jour à la plage, hors transport. Ces achats restent abordables mais quotidiens, ce qui représente un budget non négligeable sur la durée des vacances. Pour les vendeurs ambulants, cette période estivale constitue leur principale source de revenus annuels.
Au-delà du plaisir estival, ces habitudes de consommation traduisent aussi un mode de vie. La majorité des familles ne pique-niquent plus uniquement avec leurs préparations maison mais profitent des vendeurs pour alléger leurs sacs. Toutefois, certains déplorent l’absence d’espaces aménagés ou de services gratuits. « Tout est payant sur la plage, même s’asseoir à l’ombre », regrette Rachid, retraité.
Maïs chaud, churros ou location de parasols témoignent d’un mélange entre traditions marocaines et habitudes modernes de consommation. Une certitude : ces petits achats font partie intégrante de l’expérience plage au Maroc, nourrissant à la fois le plaisir des vacanciers et l’économie locale. Reste la question des conditions sanitaires, des prix abusifs et de l’organisation des plages, qui suscitent chaque année les mêmes débats.
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