Après l’annulation du sacrifice cette année, des vidéos virales ont alimenté la crainte d’une viande fortement injectée d’antibiotiques, incitant certains à prôner son boycott. Face à cette polémique, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a tenu à rassurer l’opinion publique en affirmant que l’approvisionnement des marchés et le contrôle de la qualité des produits alimentaires, notamment de la viande, sont soumis à une surveillance rigoureuse.

Face à cette controverse grandissante, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, s’est exprimé lors de son point de presse hebdomadaire à l’issue du Conseil du gouvernement. Interpellé sur la question de l’approvisionnement des marchés en cette période cruciale du mois sacré de Ramadan, le responsable gouvernemental a tenu à apporter des précisions.

Il a rappelé que l’approvisionnement des marchés, qu’il s’agisse d’une distribution régulière ou d’une demande accrue durant les fêtes religieuses, représente une priorité majeure pour l’Exécutif. « Chaque année, à l’approche de ce mois béni, une attention particulière est accordée à la disponibilité des produits de première nécessité, afin de garantir un accès fluide et équitable aux denrées alimentaires essentielles », a-t-il affirmé.

Dans ce cadre, le gouvernement mobilise d’importants moyens pour assurer un ravitaillement suffisant et stable. Des comités de surveillance ont été mis en place afin de suivre en temps réel l’évolution des marchés et d’anticiper toute fluctuation susceptible d’affecter l’offre ou les prix.

Évoquant les craintes liées à la qualité des viandes disponibles sur les étals marocains, Baitas a assuré que des contrôles rigoureux sont effectués à chaque étape du processus de commercialisation. Il a notamment cité le rôle de l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), qui a récemment publié un communiqué réaffirmant son engagement en matière de surveillance de la viande et du bétail.

« La qualité des produits alimentaires commercialisés au Maroc, qu’ils soient importés ou issus de la production locale, est une priorité absolue. Ces marchandises passent par plusieurs niveaux de contrôle et sont soumises à des critères stricts avant d’être mises sur le marché », a-t-il insisté.

Face aux appels au boycott, le gouvernement se veut donc rassurant et affirme que toutes les dispositions sont prises pour garantir la sécurité sanitaire des produits consommés par les citoyens. « Je tiens à vous assurer que chaque produit fait l’objet de vérifications approfondies. La santé et le bien-être des Marocains demeurent notre priorité », a conclu Mustapha Baitas.

Ainsi, malgré les spéculations et les polémiques sur les réseaux sociaux, les autorités assurent que l’offre en viande est sous contrôle et conforme aux normes sanitaires en vigueur.

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