Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Dans le dernier classement de The African Exponent sur les villes africaines au plus fort pouvoir d’achat en 2025, trois villes marocaines, notamment Rabat, Casablanca et Marrakech, s’imposent dans le top 10.
Longtemps mesurée à la taille du PIB ou au rythme de l’urbanisation, la prospérité urbaine se définit désormais par la capacité réelle des ménages à subvenir à leurs besoins. C’est cette approche qu’a adoptée The African Exponent dans son classement 2025 des dix villes africaines au plus fort pouvoir d’achat, fondé sur les données les plus récentes de Numbeo, combinées à des indicateurs sur la gouvernance, les infrastructures et le marché du travail.
Le Maroc fait d’ailleurs partie des rares pays du continent à placer trois de ses grandes villes dans le top 10. Depuis plusieurs années, le Royaume a consolidé un modèle fondé sur la stabilité des prix à la consommation, la formalisation de l’emploi et la planification urbaine à long terme. Des réformes structurelles, amorcées notamment par la régionalisation avancée et des investissements massifs dans les infrastructures, ont permis de renforcer la résilience financière des ménages face aux chocs inflationnistes.
L’analyse du classement montre que le Royaume se distingue par la solidité institutionnelle de ses villes et la diversité de leurs moteurs économiques. Alors que Rabat incarne la stabilité salariale, Casablanca la vitalité industrielle et financière, Marrakech représente la capacité d’adaptation d’une économie de services en pleine mutation.
Rabat, capitale de la stabilité et de la classe moyenne urbaine
Avec un indice de pouvoir d’achat de 54,2, Rabat se hisse au sixième rang africain, illustrant la force tranquille de son tissu économique. Ville administrative par excellence, elle tire profit d’une forte concentration d’emplois formels, d’un haut niveau de qualification et de revenus publics stables. Les salaires des fonctionnaires, des diplomates et des employés d’organisations internationales y assurent une consommation régulière, protégée des aléas du marché.
La capitale a également bénéficié de programmes urbains structurants : réhabilitation des quartiers périphériques, amélioration de l’accès aux services publics et renforcement des infrastructures de transport. Ces mesures, soutenues par la Banque mondiale, visent à réduire les coûts indirects pour les ménages, comprenant temps de transport, logement, interruptions de service entre autres, tout en renforçant la cohésion sociale.
Grâce à une politique du logement inclusive et des incitations au crédit, Rabat réussit à combiner stabilité salariale et mobilité sociale, faisant d’elle une référence régionale en matière de pouvoir d’achat soutenu, précise The African Exponent.
Casablanca, poumon économique et défi du coût de la vie
Classée huitième avec un indice de 39,2, Casablanca reste le cœur battant de l’économie marocaine. La métropole concentre à elle seule un tiers du PIB national et près de la moitié du tissu industriel du pays. Cette densité économique se traduit par une forte présence d’emplois formels dans la banque, la logistique, les télécommunications ou encore les services professionnels.
Cependant, la plateforme souligne que cette puissance a son revers, à savoir la pression sur le logement et la mobilité urbaine pèse sur le budget des ménages. Les autorités ont réagi à travers plusieurs programmes structurants, notamment « Villes sans bidonvilles » et le Programme d’appui municipal à Casablanca, soutenu par la Banque mondiale. Ces initiatives, selon la même source, visent à formaliser l’emploi, améliorer la gouvernance locale et moderniser les infrastructures, allégeant ainsi le coût de la vie.
Le grand chantier à venir consiste à transformer cette concentration économique en amélioration réelle du pouvoir d’achat. Les réformes en cours dans les transports, le logement et la ville intelligente devraient contribuer à équilibrer les revenus et à réduire les écarts de prospérité intra-urbaine.
Marrakech, entre économie touristique et résilience urbaine
Neuvième du classement avec un indice de 37,2, Marrakech tire son dynamisme d’une économie de services diversifiée. Bien que le tourisme reste un pilier majeur (hôtels, riads, artisanat, restauration), la ville développe depuis quelques années un tissu d’activités plus varié, allant de l’aéronautique à la logistique. Cette diversification permet aux ménages marrakchis de mieux résister aux fluctuations saisonnières liées au tourisme mondial.
La politique municipale joue un rôle clé dans cette évolution, note The African Exponent. Les investissements dans les infrastructures, y compris l’eau, l’assainissement, le transport et la gestion des déchets, ainsi que le Plan de résilience urbaine élaboré avec des partenaires internationaux témoignent d’une vision de long terme : faire de Marrakech une ville durable, attractive et économiquement stable.
Les réformes du transport, la digitalisation de l’administration et les programmes de formation dans les métiers du tourisme et des énergies renouvelables soutiennent une transition vers une économie plus inclusive et formalisée.
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