Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Pendant des décennies, Alger a joué les grands défenseurs de « l’autodétermination » pour tenter de diviser le Maroc. Mais voilà que la Kabylie, par la voix du MAK, réclame aujourd’hui ce même droit. Le régime algérien découvre que le boomerang du principe qu’il a instrumentalisé revient frapper sa propre porte.
Il y a dans l’histoire des ironies cruelles. Celle que vit aujourd’hui le régime algérien a le goût amer de ses propres manœuvres. Depuis un demi-siècle, Alger n’a cessé de brandir l’argument sacré de « l’autodétermination des peuples » pour tenter de miner l’intégrité territoriale du Maroc au Sahara. À force de répéter la chanson devant l’ONU, la diplomatie algérienne en a fait son refrain favori, croyant piéger son voisin et s’ériger en champion d’un principe universel. Mais voilà que la mélodie change.
Ferhat Mehenni, président du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), vient de rappeler noir sur blanc au président Abdelmadjid Tebboune que ce droit vaut aussi pour les Kabyles. Sa lettre, implacable et juridiquement bétonnée, cite la Charte des Nations Unies, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Déclaration universelle des droits de l’Homme, la résolution 1514 sur la décolonisation… sans oublier l’article 30 de la propre Constitution algérienne. Difficile de faire plus embarrassant pour un régime qui croyait pouvoir monopoliser les beaux discours sans jamais en payer le prix.
Autrement dit, le pouvoir se retrouve pris au piège de son double langage : champion de « l’autodétermination » quand il s’agit du Maroc, mais soudain sourd, muet et aveugle dès que ce principe frappe à sa porte. Ce qui était hier un outil diplomatique devient aujourd’hui une arme pointée vers Alger elle-même.
La lettre du MAK est une claque bien sentie. Elle rappelle à Tebboune que la stabilité et la cohésion nationales ne passeront pas par la répression ni par la censure, mais par une solution démocratique : laisser les Kabyles s’exprimer dans les urnes. Ironie suprême : si le président algérien acceptait ce référendum, il entrerait dans l’histoire en lettres d’or, comme le suggère le texte. Mais tout le monde sait qu’à Alger, l’or du discours brille surtout pour masquer la rouille des pratiques autoritaires.
En réalité, cette demande kabyle agit comme un miroir tendu à l’Algérie : le régime découvre que le poison qu’il a concocté pour nuire au Maroc est en train d’empoisonner sa propre cuisine. À force de manipuler le droit international pour servir ses petites obsessions régionales, Alger se noie dans le venin de ses propres contradictions.
Le peuple kabyle, lui, avance son droit avec calme et légitimité, tandis que le pouvoir central, crispé, redoute que la logique qu’il a utilisée contre Rabat se retourne contre lui. C’est le sort de tous ceux qui jouent avec le feu : un jour ou l’autre, ils finissent par s’y brûler. Et pour Alger, l’incendie commence déjà à crépiter.
The post Quand l’Algérie boit le poison qu’elle a elle-même distillé appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.
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