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Quelque 66 affaires judiciaires impliquant des professionnels de l’éducation, dont certaines concernent des délits ou des crimes survenus dans les établissements scolaires, ont été enregistrées dans le dernier rapport de l’organisation de la solidarité universitaire marocaine (SUM) . un autre défi de taille auquel le secteur de l’éducation fait face.
Loin d’être une relation simpliste, entre élèves et enseignants, des liens plus ou moins complexes. Dans certains cas, ces échanges, censées être limitées à un cadre spécifique, dérapent et créent des problèmes supplémentaires dans un secteur souffrant de plusieurs lacunes. L’organisation de la SUM a révélé l’enregistrement de 66 affaires judiciaires impliquant des professionnels de l’éducation, dont certaines concernent des délits ou des crimes survenus dans les établissements scolaires.
Ces affaires incluent tant celles portées contre des membres de l’enseignement que celles déposées par le ministère de tutelle contre des auteurs d’agressions, selon les données publiées dans le guide solidaire pour l’année 2024/2025.
D’après ledit document, ces 66 affaires se répartissent entre les milieux urbain (46 affaires) et rural (6 affaires). Les accusations de diffamation, injures, menaces et harcèlement arrivent en tête avec 22 affaires, soit 42,30 % du total, suivies de 8 affaires portant sur la diffamation sur les réseaux sociaux (15,38 %), 6 affaires d’agressions sur mineurs (11,53 %), 3 affaires relatives à la contestation des décisions de retenue sur salaire (5,76 %), et 2 affaires de harcèlement sexuel (3,84 %).
Concernant chacune un seul cas, les autres affaires incluent des accusations de dénonciation calomnieuse, d’agression sexuelle sur mineur avec violence, de demande de compensation suite à un transfert administratif, de contestation de décisions de suspension, de refus de participation à un mouvement de mutation, ainsi qu’un incident scolaire et un cas de licenciement.
Quant aux catégories professionnelles visées, elles concernent les enseignants du primaire arrivent en tête avec 23 affaires, soit 44,23 % du total, suivis des directeurs d’écoles primaires avec 11 affaires (21,15 %), des enseignants du secondaire avec 11 affaires (11,53 %), des enseignants du secondaire supérieur avec 5 affaires (9,61 %), des directeurs de collèges avec 4 affaires (7,69 %), et enfin des directeurs de lycées avec 2 affaires (3,84 %).
Le guide solidaire précise également que 31 affaires, soit 59,61 %, ont été portées contre des parents d’élèves, suivies de 8 affaires impliquant des tiers extérieurs à l’établissement, 7 affaires contre l’administration, et enfin 3 affaires mettant en cause des élèves, des médias électroniques ou des réseaux sociaux.
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