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En présidant une réunion de la commission ministérielle une réunion de la Commission ministérielle chargée du pilotage de la réforme du système de l’éducation nationale et du préscolaire, le Chef du gouvernement cherche-t-il à reléguer au second plan la commission nationale nationale pour le suivi et l’accompagnement de la réforme du système d’éducation, de formation et de recherche scientifique, prévue à l’article 57 de la loi-cadre n°51-17 relative au système d’éducation, de formation et de recherche scientifique ? Voici ce qu’en pense le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.
Dans le sillage de tensions entre le parti du chef du gouvernement, le RNI, et les institutions de gouvernance, présidées par des figures de gauche, la récente réunion de la commission ministérielle chargée du pilotage de la réforme du système de l’éducation nationale et du préscolaire est perçue comme une volonté de faire de l’ombre à la commission nationale pour le suivi et l’accompagnement de la réforme du système d’éducation, de formation et de recherche scientifique. En présidant la réunion de la première commission, Aziz Akhannouch cherche-t-il à marginaliser la deuxième commission, au sein de laquelle il doit composer avec le président du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, l’USFPéiste Habib El Malki ?
Interpellé sur ce point lors du point de presse hebdomadaire à l’issue du Conseil de gouvernement, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Batais, a souligné que “le Chef du gouvernement exerce ses prérogatives dans le cadre de ce que lui confèrent la Constitution et les lois, pour se saisir des questions qu’il considère comme prioritaires. Après cela, si quelqu’un n’est pas satisfait de la manière de faire, ou a une interprétation différente, c’est son droit !”.
En ce qui concerne la commission nationale pour le suivi et l’accompagnement de la réforme du système d’éducation, Mustapha Baitas a répondu aux journalistes : “ça va venir”, ajoutant : “cette commission se réunissait auparavant, et la situation de l’éducation… », avant de s’interrompre en riant.
Il est à noter que les tensions entre le RNI et les institutions de gouvernance se sont récemment accrues. Le porte parole du gouvernement s’en était particulièrement pris à l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), s’étonnant du fait que les efforts du gouvernement en matière de lutte contre la corruption ne soient pas pris en compte.
L’ex-ministre de la Justice et figure du RNI, Mohamed Aujjar, s’est, pour sa part, demandé lors d’une récente sortie médiatique pourquoi tous les présidents des institutions de gouvernance étaient issus d’un seul parti (l’USFP).
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