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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi 23 octobre 2024
• Alors que les étudiants en médecine tiennent à leurs revendications, notamment en ce qui concerne la réduction de la durée de 7 à 6 ans, le ministère de l’Enseignement supérieur considère que le dossier est résolu, du moment que l’offre gouvernementale aurait réussi, selon lui, à convaincre près de 60% des étudiants de suspendre le boycott des examens. Pour faire adhérer le reste des futures blouses blanches, Abdellatif Miraoui a de nouveau proposé une 7ème année facultative pour les étudiants attachés à l’ancien système. Une proposition jugée «positive», à condition qu’elle soit accompagnée de la levée définitive des sanctions disciplinaires prises à l’encontre des étudiants grévistes.
• Depuis l’entrée en vigueur de la décision gouvernementale autorisant l’élargissement des fournisseurs internationaux de viandes rouges prêtes à la consommation, les importations vont bon train. L’objectif étant de stabiliser les prix du marché national, en effervescence depuis plusieurs mois, tout en allégeant la pression sur le cheptel national, qui souffre encore des séquelles de la crise COVID-19. Avec la grille d’audit élaborée par l’Office National de Sûreté Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), les professionnels rassurent sur la qualité des viandes importées et promettent des retombées imminentes sur les prix du marché.
• Le Maroc a récemment été témoin d’un phénomène naturel exceptionnel : la résurgence du lac Iriqui, situé dans la province désertique de Zagora, après 50 ans de sécheresse. Ce miracle écologique est le résultat direct des pluies torrentielles enregistrées au début du mois de septembre, des averses qui ont apporté entre 50 et 250 millimètres d’eau en quelques heures. Ces conditions météorologiques extrêmes ont formé plusieurs lagunes éphémères dans le désert de Merzouga, transformant temporairement ce paysage aride en une oasis inattendue.
• En dépit de la multiplicité et de la force de ses outils, la diplomatie officielle n’est guère suffisante pour faire face aux enjeux de la nouvelle géopolitique mondiale. Les rivalités entre États, exacerbées par la course aux ressources naturelles et par les guerres d’influence, les poussent à mettre tout en œuvre et à mobiliser tous les moyens pour défendre leurs intérêts. Dans ce contexte, la diplomatie partisane peut s’avérer parfois un «game changer». En s’appuyant sur des réseaux transnationaux et des alliances idéologiques, les partis politiques jouent un rôle majeur dans la formation des opinions publiques et dans l’orientation des décisions politiques à l’étranger. Leur action est d’autant plus importante qu’ils peuvent agir dans des sphères où la diplomatie classique n’est pas toujours la bienvenue.
• L’Exécutif a du pain sur la planche. 2025 serait, en effet, une année d’accélération des chantiers déjà en cours et de lancement de ceux toujours au stade de projets. Avec un Budget d’investissement de 340 milliards de DH programmé pour l’exercice prochain, le gouvernement entend donc achever et mettre en service des projets à la pelle dans de nombreux secteurs névralgiques de l’économie nationale. Dans le secteur de l’eau, de nouveaux barrages entreront en service, d’autres seront lancés. Dans le dessalement, la priorité est donnée à l’accélération de la réalisation de la station du Grand Casablanca et la mise en route de celles de Laâyoune et Dakhla. Aménagements hydroagricoles, infrastructures portuaires, routières et logistiques, dépollution industrielle… Bref, autant de chantiers qui devront électriser la dynamique économique aussi bien à l’échelle nationale qu’au niveau des régions abritant les projets.
• La récente décision de l’ONSSA d’encadrer l’importation de viande rouge vise à répondre à la hausse continue des prix sur le marché marocain. Toutefois, cette initiative a suscité des inquiétudes parmi les consommateurs, qui doutent de la qualité et de la sécurité des viandes importées. Si la Fédération marocaine des droits du consommateur rassure en affirmant que les normes de contrôle sont en place, les professionnels de la santé soulignent les enjeux de sécurité alimentaire liés à cette situation.
• L’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) ont signé, lundi, un contrat de transport du gaz naturel, qui alimente les centrales à gaz de l’ONEE à travers le Gazoduc Maghreb Europe (GME). Cet accord formalise la collaboration de longue date entre les deux Offices, qui a conduit à la mise en service commerciale du « Reverse Flow » en juin 2022, dispositif qui permet d’importer du gaz naturel liquéfié (GNL) acheté sur le marché international, déchargé et regazéifié dans les terminaux espagnols, avant d’être transporté vers le Maroc via le gazoduc Maghreb-Europe (GME), indique l’ONHYM dans un communiqué.
• Une délégation de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a entamé, lundi dernier, une tournée au Québec pour explorer les opportunités de renforcement des liens économiques entre le Maroc et la province canadienne. Conduite par le président de la CGEM, Chakib Alj, la délégation va rencontrer des acteurs économiques et visiter des entreprises opérant notamment dans les secteurs de l’aéronautique, de l’agroalimentaire et de l’intelligence artificielle. Co-organisée par le Conseil du patronat du Québec (CPQ) et la CGEM, la mission fait suite à une entente conclue entre les deux parties en mai dernier à Casablanca, en vue de raffermir les liens d’affaires entre le Québec et le Maroc.
• Dans son dernier rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déploré que les progrès dans le processus politique autour du Sahara marocain, facilité par son Envoyé personnel, soient restés difficiles. Le rapport a souligné que l’Envoyé personnel a mené des consultations bilatérales informelles avec les différentes parties, sans pour autant réussir à relancer le processus politique afin d’avancer vers une solution pacifique et durable au différend régional autour du Sahara marocain. Ce blocage est principalement dû au refus de l’Algérie d’assumer sa responsabilité et son rôle en tant que partie principale dans ce différend.
• Le Maroc devrait enregistrer une croissance de 2,8% cette année et 3,6% en 2025, selon des projections du Fonds monétaire international (FMI) publiées mardi. Dans une mise à jour de ses «Perspectives de l’économie mondiale», l’institution financière s’attend à ce que l’inflation s’établisse à 1,7% en 2024 et à 2,3% l’année prochaine. S’agissant du taux de chômage, il devrait se situer à 13,4% cette année avant de reculer à 12,6% en 2025, selon ces prévisions rendues publiques à l’occasion des assemblées annuelles à Washington du FMI et de la Banque mondiale.
• Le président français Emmanuel Macron devrait être accompagné d’une importante délégation de ministres, de responsables et d’hommes d’affaires lors de sa visite au Maroc, notamment avec la ferme volonté de la France de bénéficier des opportunités exceptionnelles en matière d’investissement offertes aujourd’hui par le Maroc, notamment dans les domaines de l’environnement, des énergies renouvelables, de l’hydrogène vert et des industries modernes. Les deux pays peuvent également compter sur la performance de leurs entreprises pour renforcer leurs liens économiques dans des domaines importants tels que l’industrie aérospatiale et l’intelligence artificielle. Cette visite sera également l’occasion de signer plusieurs conventions de financement et de coopération dans des projets développés par le Maroc en prévision de la Coupe du monde 2030.
• La visite d’Etat du président de la République française, Emmanuel Macron, au Maroc à l’invitation du Roi Mohammed VI, sera une opportunité pour les deux pays de jeter les bases d’un « partenariat rénové, résolument tourné vers l’avenir », a souligné le Sénateur, Christian Cambon, Président du Groupe Interparlementaire d’Amitié France-Maroc. Pour l’envoyé spécial du Président du Sénat français pour les relations internationales, « le Maroc offre aujourd’hui des conditions exceptionnelles et des atouts considérables en matière d’attraction des investissements, notamment dans les domaines de l’environnement et des énergies renouvelables (…), ce qui en fait un partenaire absolument essentiel pour la France et pour l’Europe ».
• La Caisse de retraite marocaine (CMR) est confrontée à une crise structurelle qui s’aggrave et menace sa viabilité financière, le rapport accompagnant la note de présentation du projet de loi de finances pour 2025 révélant une situation profondément préoccupante. Les chiffres reflètent clairement l’ampleur de la crise, puisqu’un déficit technique a été enregistré au cours de l’année 2023, s’élevant à 9.871 millions de dirhams, alors que les réserves financières de la Caisse ne dépassent pas 65.800 millions de dirhams. Cette détérioration de la réalité financière pose à l’institution un véritable défi existentiel, d’autant plus que la tendance à la baisse des perspectives financières se poursuit au cours de la période 2025-2027. Face à cette situation critique, un projet de refonte des régimes de retraite est actuellement à l’étude en concertation avec les partenaires économiques et sociaux.
• Le bras de fer s’est intensifié entre les centrales syndicales et le gouvernement au sujet du projet de loi sur le droit de grève, surtout après que le gouvernement a prévu mercredi une discussion détaillée de ce projet à la Chambre des représentants. Alors que le groupe CGEM s’est retiré mardi de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers, en signe de protestation contre le ministre de l’Emploi, la CDT a pris une série de mesures concrètes pour faire face à cette situation. Elle a en effet anticipé le début de la discussion en écrivant aux présidents de groupes et du groupement parlementaires à la Chambre des représentants pour les mettre devant leurs responsabilités dans l’examen de ce texte, qu’elle dit rejeter catégoriquement.
• Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a indiqué, lundi à Rabat, que le Maroc, comme cela a été affirmé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ne négocie ni à propos de son Sahara, ni de sa souveraineté sur cette région, ou encore moins au sujet de son unité nationale, mais plutôt au sujet d’un conflit régional avec un pays voisin. Dans sa réponse à une question, lors d’un point de presse à l’issue de sa rencontre avec son homologue estonien, Margus Tsahkna, sur les informations relayées par des médias autour de la proposition avancée par l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, sur la « partition du Sahara », Bourita a précisé que « le Sahara, l’unité du Maroc et son intégrité territoriale n’ont jamais été sur la table des négociations, ni objets d’ententes et de compromis ».
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