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Dans un communiqué publié le 30 avril, la République démocratique du Congo (RDC) a formellement rejeté le protocole d’accord signé entre le Secrétariat exécutif de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) et la prétendue « rasd ». Kinshasa se désolidarise de cet acte unilatéral conduit par l’Afrique du Sud et réaffirme son soutien au plan marocain d’autonomie.
La prise de position de la RDC vient accentuer le rejet suscité par le protocole d’accord signé le 2 avril à Johannesburg, entre le secrétariat de la SADC et l’entité séparatiste. Dans son communiqué, le ministère congolais des Affaires étrangères souligne que cet accord n’a fait l’objet d’aucune consultation préalable des États membres et qu’il n’engage en rien la République démocratique du Congo.
Kinshasa insiste sur le fait que “le sommet des chefs d’État et de gouvernement constitue l’unique instance décisionnelle de la SADC” et qu’à ce titre, “aucun organe ne peut signer d’accord international avec une partie tierce sans y avoir été dûment autorisé”. Le gouvernement congolais dénonce une violation claire des règles internes de l’organisation régionale et rappelle sa position constante en faveur de l’intégrité territoriale du Maroc.
La RDC rejoint ainsi plusieurs autres États membres de la SADC qui ont, dans des notes diplomatiques distinctes, contesté la validité juridique du protocole. Le Malawi, Eswatini, la Zambie et les Comores ont déjà exprimé leur rejet de cette initiative, soulignant l’absence de base légale et rappelant que la question du Sahara est du ressort exclusif des Nations unies.
Le Malawi a précisé dans une note verbale adressée au Secrétariat de la SADC que son gouvernement ne se considère nullement lié par cet accord. Lilongwe y rappelle que seul le sommet des chefs d’État et de gouvernement peut autoriser la conclusion d’un tel protocole, et réaffirme son appui au plan marocain d’autonomie comme base de règlement durable.
Eswatini, pour sa part, a dénoncé un acte sans fondement ni effet contraignant. Le royaume a indiqué qu’il ne reconnaît pas la prétendue “ rasd” et considère le protocole comme nul et non avenu, soulignant qu’aucun mandat n’a été donné au secrétariat pour engager les États membres sur une telle question.
La Zambie a adressé une note diplomatique similaire, affirmant qu’elle n’est pas partie prenante au protocole et qu’elle reste attachée à la position onusienne sur le dossier du Sahara. Lusaka réitère par ailleurs son soutien à la proposition marocaine d’autonomie, jugée crédible et réaliste.
Les Comores ont également réagi en invoquant la charte de la SADC pour contester la compétence géographique de l’organisation dans cette affaire. Moroni a insisté sur l’illégalité d’une telle démarche, menée sans l’aval des États membres et en contradiction avec les textes fondateurs de la SADC.
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