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Le dernier rapport sur la situation au Sahara du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, daté du 1er octobre revient sur plusieurs éléments et contredit les communiqués de guerre du polisario. Le Portugais appelle au retour urgent du cessez-le-feu d’où la milice séparatiste s’est retiré unilatéralement après les événements d’El Guerguerat en 2021.
Antonio Guterres a évoqué les tensions «de basse intensité» le long du mur de défense marocain et l’absence de progrès dans le processus politique pour le règlement du conflit. Il note à ce sujet le non amélioration des relations entre le Maroc et l’Algérie, les deux principaux acteurs de conflit.
«Je regrette qu’il n’y ait pas eu de solution concrète pour l’amélioration des relations entre l’Algérie et le Maroc. Je les encourage à rétablir un dialogue pour réparer leurs relations et renouveler les efforts visant les relations régionales, notamment en vue de créer un environnement propice à la paix et la sécurité», a ainsi écrit le Secrétaire général de l’ONU.
Guterres a mentionné les discussions informelles menées par son Envoyé personnel, Staffan de Mistura, où il avait rencontré les responsables du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie, du polisario et du Groupe d’amis du Sahara, chacun en bilatéral.
Toutefois, le Secrétaire général de l’ONU a tenu à rappeler que le seul mécanisme onusien qui permettra d’avancer, reste celui des Tables rondes arrêtées en 2019.
En ce sens, le chef de l’ONU qui a mentionné l’Algérie pas moins de 16 fois dans son rapport, insiste sur «l’engagement de toutes les parties au conflit», au moment où Alger continue de refuser de se soumettre à la volonté internationale, arguant qu’elle ne serait pas partie au conflit alors même qu’elle fait du Sahara la seule priorité de sa diplomatie comme s’il s’agissait d’une question de souveraineté nationale.
Sur la question du « retour à la guerre » comme le suppose la milice du polisario, le Secrétaire général de l’ONU, revient en détails sur la situation sur le terrain en se basant sur les rapports de la mission d’observation onusiennes (MINURSO).
Le patron de l’ONU affirme que des drones en provenance d’Algérie, (et certainement appartenant au polisario) ont survolé des positions des Forces armées royales.
«Les FAR ont signalé, à 14 reprises à la MINURSO, des vols au-dessus de leurs unités par de petits avions de surveillance sans pilote dans la région d’Oum Dreiga», située à environ 280 km à l’est de Dakhla, a indiqué le rapport onusien.
Les drones en question n’ont pas été identifiés ni au niveau de leur constructeur ni au niveau de leur propriétaire. Mais dans cette affaire, les suspicions se tournent vers un seul pays, capable de fournir ces appareils en sachant qu’il va servir un acteur non étatique armé ayant des visées belliqueuses contre le Maroc… Et il s’agit de l’Iran que le Maroc a déjà accusé d’avoir des liens avec le polisario et qui a conduit à la rupture de ses relations diplomatiques.
Antonio Guterres a indiqué «la MINURSO continue de recevoir des informations faisant état de tirs présumés » du polisario contre des unités des Forces armées royales (FAR) sur le mur des Sables ou à proximité, ainsi que de « frappes qui auraient été menées par des drones des FAR à l’est du Mur ».
Il note que ces incidents ont été «signalés à la MINURSO par les parties se concentrent dans la région nord, près de Mahbas, et la région sud-est, près de Mijek», tout en ajoutant que la mission d’observation n’a pas été « en mesure de confirmer le nombre et le lieu des tirs signalés, et leur impact continue de faire l’objet de revendications divergentes de la part des parties ».
De même, il montre l’écart monstre entre les visites effectuées par les Casques bleus de l’ONU du côté marocain et du côté algérien (polisario). Entre octobre 2023 et août 2024, les casques bleus ont effectué «9.049 visites au quartier général, aux unités, aux sous-unités, aux bases arrières et aux postes d’observation des FAR. Pour leur sécurité, les observateurs militaires des Nations unies ont continué d’être conseillés par le Maroc de ne pas visiter les unités avancées sans escorte des FAR», a-t-il écrit dans son rapport.
La MINURSO a réalisé, durant la même période, «140 vols de reconnaissance aérienne» des positions tenues par les Forces armées royales. Mais de l’autre côté du mur de défense, la MINURSO n’a pu effectuer que 1.392 patrouilles sur une zone de 46.597 kilomètres.
Guterress note par ailleurs que la milice du polisario continue de limiter les mouvements de la MINURSO à une distance de 20 kilomètres de chaque point d’observation, ajoutant que les « vols de reconnaissance par hélicoptère ne sont pas autorisés à l’est du mur des Sables depuis novembre 2020 ».
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