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La décision du Panama de retirer sa reconnaissance de la pseudo RASD constitue une avancée significative pour la diplomatie marocaine, qui multiplie les succès en Amérique centrale et latine. Ce revirement marque une prise de conscience des réalités du conflit autour du Sahara marocain et illustre la faillite progressive de la diplomatie algérienne, aujourd’hui encore incapable de relayer ses thèses fallacieuses.
Et comme un malheur ne vient jamais seul, le même jour, soit vendredi 22 novembre dans la soirée, la République d’Équateur a suspendu sa reconnaissance de la pseudo RASD qu’elle avait reconnue en 1983, avec l’ouverture d’une +ambassade+ en 2009.
Selon les données disponibles sur le site internet du ministère équatorien des Affaires étrangères,
le nom de la prétendue république a été retiré de la liste officielle des pays ayant une représentation diplomatique accréditée à Quito.
De même, le pays d’Amérique latine a ordonné aux séparatistes de fermer le bureau de représentation de la république séparatiste et de quitter le pays. Des photos et des vidéos, auxquelles Hespress a eu accès, montrent que la prétendue représentation est fermée et que le faux drapeau a été retiré de la façade du bâtiment.
Pour revenir à la République du Panama, elle a décidé de suspendre ses relations diplomatiques avec la pseudo RASD, s’inscrivant ainsi en conformité avec le droit international. Un communiqué du ministère panaméen des Affaires étrangères souligne à ce propos que “conformément aux règles du droit international, le gouvernement du Panama a décidé de suspendre, à compter de jeudi (21 novembre), les relations diplomatiques” avec la pseudo RASD.
“Le Panama, qui avait initialement reconnu cette entité en 1978 sous l’influence des idéologies socialistes de l’époque et dans le contexte de la Guerre froide, a désormais aligné sa position sur celle de nombreux autres pays de la région, en privilégiant la coopération pragmatique et des relations bilatérales renforcées avec le Maroc”, indique à Hespress Fr le secrétaire général du Centre marocain de recherche pour la globalisation “NejMaroc”, Yassine El Yattioui.
“Ce revirement panaméen est le résultat d’une stratégie marocaine efficace, qui s’appuie sur une diplomatie proactive et multidimensionnelle”, souligne l’expert en relations internationale. Rabat, poursuit El Yattioui, “a su multiplier les initiatives pour promouvoir sa vision du Sahara marocain, fondée sur le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine, largement reconnu comme une solution crédible et réaliste. Cette approche a trouvé un écho favorable dans une région où le Maroc a tissé des liens économiques, culturels et politiques solides. Les visites de haut niveau, l’intensification des échanges commerciaux et le rôle des diasporas marocaines en Amérique latine ont contribué à cette dynamique positive”.
Dans le même temps, note le SG de NejMaroc, “les actions du Polisario, soutenu par l’Algérie, ont perdu en pertinence, notamment en raison de la fallaciosité de leurs thèses qui ne résistent plus à l’épreuve des faits”.
L’évolution du positionnement de nombreux pays d’Amérique latine, dont le Guatemala, le Paraguay, le Chili et récemment l’Equateur, témoigne d’un basculement géopolitique en faveur du Maroc. “Ces nations, autrefois influencées par les discours idéologiques du polisario, adoptent désormais une posture de neutralité constructive ou soutiennent explicitement l’intégrité territoriale du Royaume”, affirme M. El Yattioui.
Cette transformation régionale reflète également l’échec de la diplomatie algérienne, qui peine à mobiliser des soutiens à l’échelle internationale. “L’Algérie, confrontée à une perte d’influence régionale, ne parvient plus à convaincre. Sa stratégie, largement fondée sur le financement massif de campagnes pro-polisario et sur une rhétorique dépassée, n’a pas su s’adapter à un contexte international en mutation, où les partenaires recherchent avant tout des alliances pragmatiques et bénéfiques”, explique l’expert en relations internationales.
La reconnaissance décroissante de la pseudo « RASD » à l’échelle mondiale confirme cet affaiblissement. “Alors qu’elle comptait plus de 80 reconnaissances dans les années 1980, cette entité n’est aujourd’hui soutenue que par une poignée de pays, et son existence même reste contestée au niveau des instances internationales et continentales”, fait remarquer M. El Yattioui.
Le Maroc, de son côté, s’impose comme un acteur incontournable dans le Sud global, mettant en avant une politique de coopération Sud-Sud saluée par de nombreuses nations. “Sa capacité à mobiliser autour de projets communs, notamment dans les domaines de l’agriculture, des infrastructures et des énergies renouvelables, renforce son image de partenaire fiable et innovant”.
La décision du Panama “s’inscrit donc dans une dynamique où le Maroc capitalise sur sa stabilité politique, son modèle de développement économique et son rôle d’intermédiaire culturel et spirituel”. Dans un monde de plus en plus polarisé, “le Royaume parvient à positionner sa vision de l’autonomie sous souveraineté marocaine comme la solution la plus réaliste et durable”, dit le SG de NejMaroc.
En contraste, la diplomatie algérienne, longtemps axée sur une approche idéologique et peu flexible, perd, de l’avis de l’analyste, du terrain face à une réalité internationale où la coopération et le développement priment sur les discours passéistes.
Et de conclure que “le retrait panaméen constitue ainsi une victoire éclatante pour le Maroc et une nouvelle défaite pour le Polisario et son principal soutien, l’Algérie. Cela confirme que les efforts diplomatiques du Royaume, basés sur le pragmatisme et le respect des intérêts communs, continuent de porter leurs fruits dans des régions clés comme l’Amérique latine. Alors que l’Algérie s’enferme dans une logique de confrontation et de soutien à une cause en perte de légitimité, le Maroc poursuit son avancée, renforçant sa position sur la scène internationale et consolidant sa souveraineté sur le Sahara marocain”.
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