Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Un rapport récent de la société brésilienne “CBG”, spécialisée dans les analyses économiques, indique que « le Maroc exporte plus de 15.000 tonnes de sardines chaque année, consolidant ainsi sa domination sur le marché mondial des conserves et érigeant le secteur de la pêche en l’un des piliers stratégiques de son économie nationale ».
Selon le même document, « peu de pays sont parvenus à transformer une seule ressource naturelle en un axe central de leur économie, comme l’a fait le Maroc avec la sardine ». Le Royaume occupe en effet « la première place dans un secteur qui active des chaînes industrielles, des emplois, des accords internationaux et une part considérable des approvisionnements mondiaux en poissons transformés ».
Le rapport précise que les données des organismes internationaux, des plateformes spécialisées dans le commerce extérieur et des publications sectorielles « confirment la suprématie du Maroc dans l’industrie de la sardine en conserve, où il détient la plus grande part de la production mondiale et exporte vers des marchés allant de l’Union européenne à l’Asie et au Moyen-Orient».
La société brésilienne souligne également que « le secret de la position de leader du Maroc réside dans son littoral atlantique, situé au-dessus de l’un des systèmes d’upwelling les plus riches du monde ». Dans ces zones, « les courants profonds, fortement chargés en nutriments, remontent vers la surface, alimentant une explosion de phytoplancton et de zooplancton ». Ce phénomène crée « un environnement idéal pour des espèces telles que la sardine européenne (Sardina pilchardus), qui trouve le long de la côte marocaine un habitat favorable à une croissance rapide».
Le rapport explique par ailleurs que « cet avantage naturel a permis au Maroc de développer une industrie de pêche reposant sur des fondements scientifiques, une exploitation durable et un taux élevé de renouvellement des stocks ». L’évolution du secteur a été rendue possible grâce à « la modernisation des flottilles, l’organisation des périodes de repos biologique et les accords conclus avec les organisations internationales de pêche ».
La même source souligne que « la réduction de la distance entre les zones de capture et les unités de transformation raccourcit le délai entre la pêche et le traitement, préservant ainsi la qualité et renforçant la compétitivité », un facteur qui « explique largement la place de leader du Maroc sur le marché mondial des conserves ».
CBG note également que « la force globale du Maroc repose sur sa capacité industrielle de transformation ». Le pays compte en effet « des dizaines d’usines fonctionnant en continu pour approvisionner des marchés exigeants tels que l’Espagne, la France, l’Italie, le Japon, la Chine et les pays du Moyen-Orient ».
Ces unités de production « forment un écosystème industriel employant des centaines de milliers de personnes, directement et indirectement, dynamisent l’activité des ports et assurent une véritable vitalité économique aux villes côtières comme Agadir, Essaouira, Safi et Laâyoune ».
Alors que « certains pays se concentrent sur le poisson frais ou congelé », le Maroc, lui, « domine le segment le plus rentable et le plus stable : celui des conserves, caractérisées par une valeur ajoutée supérieure et une plus grande capacité de conservation pour l’exportation à longue distance ».
Le rapport souligne que « l’industrie de la sardine n’est pas un secteur marginal dans l’économie marocaine, mais un secteur stratégique dans certaines régions, où elle représente plus de 50 % de l’activité industrielle locale et capte une part importante des exportations nationales ». Elle constitue également « l’une des principales sources d’emploi féminin le long du littoral ».
Le document rappelle en outre que « le gouvernement marocain investit continuellement dans des programmes de modernisation de la pêche, d’expansion des flottilles, d’obtention de certifications internationales et de renforcement de la traçabilité ». Des efforts qui permettent au Royaume « de préserver sa compétitivité face à d’autres marchés, alors que les économies mondiales dépendent fortement de la sardine transformée ».
Cette situation confère au Maroc « une position privilégiée pour négocier des accords, attirer les investissements et influer sur les tendances de consommation ».
En conclusion, le rapport souligne que « le Maroc a su combiner abondance naturelle, structure industrielle, logistique performante et traditions de pêche pour devenir le premier producteur mondial de sardines en conserve ».
Ce succès ne repose pas uniquement sur les volumes exportés, mais sur « un modèle rare d’intégration verticale » qui permet au Royaume de contrôler « toutes les étapes de la chaîne, de l’océan à l’emballage ». Un avantage compétitif que « les autres pays auront du mal à réduire à court terme ».
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