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on - Feb 13 -
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Le ministre de l’agriculture, Ahmed Bouari, a révélé des données sur la situation de l’eau et de l’agriculture au Maroc. La saison agricole actuelle au Maroc a connu des pluies « très faibles », a-t-il révélé ce jeudi en conférence de presse consécutive au Conseil de gouvernement.
La pluviométrie enregistrée cette saison est « très faible » par rapport à la moyenne enregistrée des 30 dernières années, a annoncé le ministre alors même que les citoyens se plaignent déjà de la hausse des prix des fruits et légumes, ainsi que d’autres aliments qui ne sont pas impactés par la sécheresse.
Selon le ministre, le Maroc enregistre actuellement un ralentissement de 53% par rapport à la moyenne, rappelant que les premières pluies étaient positives et encourageantes au début de la saison agricole vers le mois de septembre, cependant les « deux mois suivant il y a eu moins de 20 millimètres, et cela a impacté le couvert végétal et les cultures automnales de manière générale ».
Le couvert végétal aurait souffert partout au Maroc de cette pluviométrie faible, à l’exception de la région du Loukkos qui enregistre, à peu près 25% d’une situation correcte, selon Bouari.
Concernant l’eau, depuis le début de la saison les « entrées » d’eau n’ont pas dépassé le milliard et 200 millions de m3. « Cela est très faible par rapport à la moyenne des entrées que notre pays est habitué à avoir sur cette période », a révélé le responsable.
« C’est la troisième année consécutive où le niveau des barrages recule », a également annoncé Bouari, citant par exemple le niveau de stock à Doukkala qui se limite à 2% et notant que les agriculteurs de cette région n’ont pas utilisé ces eaux depuis 6 ans. « Et malgré ça, ils continuent de produire, de récolter et ils continent de se battre ».
A Tadla, le niveau des stock des barrages est à 5%, Al Haouz, 13%, Souss Massa 15%, et « le reste en moyenne ne dépasse pas les 26% des barrages consacrés à l’agriculture ». Le ministre a déclaré que malgré que ces 26% existent, ils sont utilisés pour l’eau potable notamment vers les régions de Casablanca.
« C’est pour cela qu’on est parti sur cette politique des stations de dessalement d’eau de mer sur toutes les villes côtières afin de subvenir aux besoins d’eau potable et que l’eau traditionnelle des barrages revienne à l’agriculture et en même temps développer quelque cent milles hectares arrosés, nouveaux, et permanents, pour fournir les produits alimentaires nécessaire à notre pays », a déclaré Ahmed Bouari.
« Je tiens à féliciter nos agriculteurs pour les efforts qu’ils font », a lancé le ministre rappelant qu’il n’y a pas assez de pluies, ni assez d’eau dans les barrages et que malgré tout les produits agricoles continuent de fournir les marchés.
Engin, concernant les moyens mis en oeuvre par le gouvernement pour soutenir les agriculteurs en début de saison, le ministre a révélé que des aides ont été octroyées pour certaines graines de l’équivalent d’un million et 300.000 quintaux, 200.000 tonnes d’engrais azotés, des aides de 2 dirhams le kilo pour l’orge, même chose pour les aliments composés pour le bétail, ainsi que les graines pour la culture de tomates, de pommes de terre et d’oignon afin que la production reste satisfaisante.
The post Sécheresse/Agriculture: Le Maroc enregistre un ralentissement de 53% de la pluviométrie appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.