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L’ouverture de la session parlementaire de 2024 constitue un événement majeur dans le paysage politique marocain. En effet, le Roi Mohammed VI présidera ce vendredi l’inauguration de la première session de la quatrième année législative de la onzième Législature, comme l’a annoncé le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie dans un communiqué officiel.
Ce second vendredi d’octobre, marque effectivement un moment clé dans le processus de modernisation politique du Maroc. Cette année, ce moment législatif, représente bien plus qu’une simple reprise des activités parlementaires. Il symbolise, en effet, une phase de consolidation des réformes institutionnelles, économiques et sociales entamées ces dernières années sous l’impulsion du Roi Mohammed VI et du gouvernement.
Le Maroc, sous la direction du Souverain, a initié plusieurs réformes importantes lors des deux dernières décennies, visant à renforcer les institutions démocratiques et à élargir les libertés politiques. Le Parlement marocain, représentant la voix des citoyens, a été au cœur de ces transformations. La session parlementaire d’automne de 2024 s’inscrit donc dans cette lignée, avec des chantiers majeurs qui vont façonner l’avenir du Royaume.
Dans une déclaration exclusive, Mohamed Bouden, expert en affaires internationales contemporaines, président du Centre Atlas d’Analyse des Indicateurs Politiques et Institutionnels (CAAIPI), sollicité par Hespress FR, nous livre une analyse approfondie sur les enjeux et les perspectives de cette rentrée politique 2024. Avec une détermination partagée par les autorités marocaines, il est convaincu que le pays est sur la voie d’un développement solide, capable de surmonter les défis mondiaux actuels.
Mohamed Bouden souligne que cette rentrée politique marque une étape clé dans le processus de modernisation politique et de consolidation des acquis démocratiques du Royaume. Selon lui, celle-ci se distingue par des signes évidents de transformations imminentes, tant dans les approches que dans l’accélération des réformes structurelles, plaçant le Maroc sur la voie d’un développement soutenu et ambitieux.
Pour l’expert en affaires internationales, cette session représente une opportunité inestimable pour promouvoir les valeurs démocratiques et les droits humains au Maroc. Il s’agit d’une véritable « nacelle de transition » qui pourrait propulser le Royaume vers une nouvelle ère, celle d’un Maroc en pleine ascension, capable de relever les défis qui se posent tout en capitalisant sur les multiples opportunités qui se présentent.
Au cœur des discussions, l’épineuse question de l’eau, devenue un enjeu crucial après sept années consécutives de sécheresse. Le défi de la gestion des ressources hydriques constitue l’une des priorités majeures du Royaume, annoncée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI lors de son discours du Trône. Selon Bouden, la gestion de cette crise sera un élément clé pour garantir la réussite des futurs projets et assurer des avancées significatives malgré les obstacles liés au changement climatique.
Parmi les axes centraux de cette rentrée politique figure également la protection sociale, un chantier fondamental qui, selon Bouden, doit être intensifié pour mieux répondre aux attentes des citoyens. La mise en place d’un système fiable de sécurité sociale est primordiale pour protéger les populations vulnérables face aux crises sociales et économiques.
En parallèle, Bouden met en avant les efforts de l’État marocain pour atténuer les conséquences de la sécheresse à travers des actions concrètes, telles que le développement d’infrastructures garantissant des approvisionnements en eau stables. Les premières retombées de ces efforts sont déjà visibles et commencent à avoir un impact positif sur la productivité et le quotidien des Marocains.
Par ailleurs, Bouden rappelle que le Maroc est bien placé pour exploiter les opportunités offertes par la transition énergétique. Le pays est déjà en train de se positionner comme un acteur majeur des technologies vertes et des énergies renouvelables, notamment avec l’adoption de solutions basées sur l’hydrogène vert. Cette démarche constitue une stratégie essentielle pour faire face aux défis énergétiques et économiques, tout en renforçant la compétitivité du Maroc sur la scène internationale.
Cette rentrée intervient également dans un contexte politique apaisé, notamment après la décision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI d’accorder la grâce royale à plusieurs individus impliqués dans des affaires liées à la culture illégale du cannabis. Bouden souligne l’impact profond de cette mesure sur les habitants des régions concernées, où le moral des citoyens a été significativement renforcé. Il est convaincu que cette décision royale conforte le climat de confiance et offre une nouvelle perspective aux populations locales.
Bouden évoque également les enjeux de l’emploi, en particulier pour les jeunes, ainsi que la problématique de la migration clandestine. Le Maroc est à un tournant décisif dans sa capacité à offrir des perspectives à sa jeunesse et des mesures concrètes doivent être prises pour réduire le chômage tout en créant de nouvelles dynamiques en termes de pouvoir d’achat et de qualité de vie. Il insiste sur l’importance de réduire les inégalités, de renforcer les services publics dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’emploi, pour garantir justice sociale et dignité à tous les citoyens marocains.
De plus, Bouden note que le Maroc récolte déjà les fruits de sa stratégie de développement global, avec notamment des succès diplomatiques dans le dossier de l’unité territoriale, toujours sous l’égide de la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
En cette rentrée, Bouden entrevoit un débat politique vif et dynamique, en particulier autour du projet de loi de finances et des diverses réformes législatives touchant à des enjeux sociaux, économiques et juridiques. Il appelle les acteurs politiques à aligner leurs ambitions déclarées sur la réalité actuelle, en apportant des contributions concrètes pour soutenir l’effort collectif du Royaume.
Enfin, Bouden conclut en soulignant que le Maroc a, tous les atouts nécessaires pour surmonter les défis à venir. Il dispose de moyens adéquats, d’idées novatrices et d’une volonté politique forte, capable de transformer les ambitions en réussites tangibles. Le défi, selon lui, réside dans la capacité à maintenir un moral élevé à communiquer une vision d’espoir et à intégrer tous les segments de la société dans cet élan de modernisation et de prospérité.
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