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Le président français, Emmanuel Macron, s’est positionné lundi depuis Le Caire où se trouve en visite officielle, pour le plan arabe pour Gaza, refusant le déplacement des Palestiniens ailleurs que sur leurs propres terres.
Le chef d’Etat français a également condamné les frappes israéliennes à Gaza ces derniers jours qui ont fait réagir la communauté internationale. « Nous condamnons la reprise des frappes israéliennes à Gaza », a déclaré Emmanuel Macron en référence à la guerre reprise par l’armée israélienne depuis le 18 mars après deux mois d’une fragile trêve qui n’a pas pu être reconduite dans sa deuxième phase.
Le président qui s’exprimait aux côtés de son homologue égyptien, Abdelfattah Al Sissi, a dénoncé « un recul dramatique » de la situation à Gaza devant les nombreux morts, dont des enfants et des femmes, et a également exprimé la convergence de vues sur la situation avec l’Égypte.
L’Égypte a plaidé, avec les pays arabes de la région concernés par la cause palestinienne, pour un « plan arabe » qui refuse le déplacement des populations palestiniennes en dehors de leurs terres, rejetant ainsi le plan promu par le président américain Donald Trump qui nourrit l’idée de créer une « riviera » du Moyen-Orient sur la bande de Gaza contrôlée par les États-Unis, et de faire déplacer les Gazaouis vers les pays voisins comme l’Égypte et la Jordanie.
À ce titre, le Roi Abdallah II de Jordanie, a rejoint les deux présidents, pour un sommet à trois, au moment où le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, doit être reçu à la Maison Blanche.
Cette réunion à trois envoie un message fort de solidarité de la France avec les deux pays arabes qui ont été désignés par l’administration Trump pour accueillir les Palestiniens et réaliser ce plan critiqué à l’international.
Ces deux pays, se trouvent en quelque sorte piégés par cette pression exercée par les États-Unis. Les États arabes leur ont apporté leur soutien avec ce « plan arabe » qui fait contre-pied avec le plan américain, jugé injuste et contraire au droit international.
« Nous nous opposons fermement aux déplacements de populations et à toute annexion de Gaza comme de la Cisjordanie », occupée par Israël depuis 1967, a-t-il lancé rappelant qu’il s’agirait d’une « violation du droit international, d’une menace grave pour la sécurité de toute la région, y compris celle d’Israël ».
Emmanuel Macron qui avait déjà soutenu le plan arabe dès son annonce a réitéré sa position en s’opposant « fermement aux déplacements de populations ».
Il a également indiqué avoir discuté avec les États-Unis en leur assurant que le Hamas n’aura plus aucun rôle à Gaza. « Le Hamas ne doit avoir aucune part à cette gouvernance, ne doit plus constituer une menace pour Israël », a-t-il dit.
Sa visite en Égypte, pays qui a été au centre des pourparlers pour ramener un semblant de trêve dans la guerre livrée par Israël à Gaza, intervient dans un contexte de recrudescence des violences et des morts dans des conditions atroces.
Le déplacement d’Emmanuel Macron en Égypte est tourné principalement autour de la question palestinienne. Il a ainsi « salué les efforts inlassables déployés par l’Égypte » en tant que co-médiateur pour la trêve et la libération des otages encore retenus par le Hamas.
Il a appelé avec son homologue au retour « immédiat » du cessez-le-feu et à la reprise de l’aide humanitaire pour les habitants de Gaza sous blocus qui se trouvent dans une situation de famine depuis le blocage des aides alimentaires par l’État d’Israël.
Le lendemain, Emmanuel Macron devrait se rendre avec Abdelfattah Al Sissi dans la ville d’Al Arich, non loin du point de passage de Rafah pour appeler à la réouverture de ces voies afin de laisser transiter les aides humanitaires.
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