Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Les Etats-Unis n’ont pas autorisé la présence du polisario au 17e Sommet des affaires États-Unis-Afrique, qui se déroule du 22 au 25 juin. Après l’intrusion du groupe séparatiste au dernier Sommet Japon-Afrique (TICAD 8) organisé en Tunisie, les pays partenaires de l’Afrique font attention à ne pas créer de tensions autour de cette question primordiale pour le Maroc.
Après le scandale suivant l’invitation par le président tunisien Kais Saied, sous ordres de l’Algérie, de Brahim Ghali, le chef de la milice séparatiste sahraouie, les pays africains, même ceux reconnaissant l’autoproclamée « république sahraouie » (rasd), ne prennent plus de décisions contraires aux règles.
Le Sommet Japon-Afrique ne devait pas comprendre la présence du polisario étant donné que le Japon ne reconnait pas la « rasd » et la Tunisie non plus. Dans le cas du Sommet États-Unis-Afrique, Washington reconnait le Sahara comme étant marocain même si l’Angola reconnait la « rasd ».
Les consignes ont donc été claires de la part des Etats-Unis pour n’inviter que des Etats reconnus par les Nations Unies et non pas de fausses républiques. Cela se fait aussi par d’autres puissances comme la Chine et la Russie qui n’invitent jamais la polisario.
Si certains pays africains jusqu’ici jouaient sur l’adhésion du polisario (à travers la pseudo-rasd) au sein de l’Union africaine pour pouvoir inviter la milice séparatiste, les pays partenaires de l’Afrique font désormais place à des Sommets avec « l’Afrique » et non pas avec l’Union africaine, afin de pouvoir inviter les pays qui les intéressent et contourner la présence non désirée d’une milice introduite comme un faux Etat.
Ainsi, la capitale angolaise, Luanda, accueille ce nouveau sommet placé sous le thème: «Les voies de la prospérité : une vision commune du partenariat entre les États-Unis et l’Afrique», en évitant les crispations et les crises diplomatiques, comme celui du Sommet TICAD 8 où le Maroc a boycotté à la dernière minute plombant l’événement.
Les Etats-Unis veillent au grain pour éviter les tensions et n’a jamais invité le polisario dans ses sommets avec l’Afrique. Le Maroc de son côté, fort de ses relations historiques avec son partenaires américain, s’y retrouve avec une importante délégation emmenée par Karim Zidane, ministre délégué auprès du chef du gouvernement, chargé de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques.
La délégation marocaine comprend de hauts responsables d’organismes publics et privés, ainsi que des représentants de plusieurs groupes, à l’instar de l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE), la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) et l’Office national des chemins de fer (ONCF).
Le Sommet connait plus de 1 500 participants africains et américains et la présence de plusieurs chefs d’Etats et de gouvernements comme le président gabonais Brice Oligui Nguema, le Congolais Félix Tshisekedi, ou encore le président mauritanien qui devait s’y trouver avant un changement de dernière minute.
Il sera question de travail conjoint sur les infrastructures, des secteurs clés et porteurs comme l’énergie et les énergies renouvelables, l’économie numérique, la finance, l’exploitation minière et l’agroalimentaire.
L’un des thèmes centraux sera justement la question du pétrole, et l’accord commercial Afrique-États-Unis, connu sous le nom de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa) qui doit prendre fin en septembre 2025.
The post Sommet États-Unis-Afrique: Washington refuse la présence du polisario à Luanda appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.
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