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on - Jan 3 -
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Elle n'a ni nom, ni visage. Elle craint qu’en racontant son histoire, sa famille ne soit prise pour cible. Elle a fui, début décembre, le canton de Shahba au nord d’Alep, face à l’avancée de la coalition jihadiste de l’armée nationale syrienne (ANS), soutenue par la Turquie. Cette offensive, quelque peu éclipsée par celle des HTS qui a mené à la chute du régime de Bachar el-Assad, l’a jetée sur les routes, comme une centaine de milliers d’autres personnes, majoritairement kurdes. L’histoire de cette femme réfugiée à Raqqa relate à peu de choses près celle de ces 100 000 à 150 000 déplacés aujourd’hui dans le Nord-Est syrien.