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La tempête Jana, survenue ce week-end, a provoqué des intempéries d’une rare intensité au Maroc, apportant des pluies salvatrices après des mois de sécheresse, mais créant en parallèle des dégâts et des défis majeurs à relever.
Ces deux derniers jours, le Maroc a éprouvé de violentes intempéries avec l’arrivée de la tempête Jana, qui a balayé le pays en apportant des rafales de vent puissantes, des pluies torrentielles et de fortes chutes de neige. Ce phénomène climatique inhabituel a exercé une pression immense sur les infrastructures et a entraîné une série de précautions de la part des autorités locales, qui ont agi rapidement afin de protéger leurs citoyens face à un potentiel désastre.
Les précipitations, bien qu’elles soient les bienvenues après des mois de conditions arides, représentent un cas d’école des pièges de la nature. D’un côté, elles offrent une bouffée d’oxygène pour l’agriculture et les ressources hydriques du Maroc, vitaux pour un pays où l’eau est un enjeu crucial. Les agriculteurs, heureux de ces nouvelles pluies, espèrent que cette pluie réparera en partie les dommages causés par la sécheresse persistante.
D’un autre côté, les barrages, essentiels pour l’approvisionnement en eau potable et pour l’agriculture, ont enfin vu leur niveau remonter face à la menace d’une nouvelle crise hydrique. En effet, plusieurs barrages ont connu une augmentation notable de leur niveau d’eau suite aux récentes précipitations, témoignant d’une amélioration des ressources hydriques au cours des dernières 24 heures.
D’après les données fournies par le site officiel « Maa Dialna », parmi les barrages ayant affiché une forte augmentation, le barrage de Wadi Mokhazn se distingue, avec un niveau d’eau ayant grimpé d’environ 12,5 millions de mètres cubes, atteignant actuellement un taux de remplissage de 71%. En outre, le barrage d’Al Wahda a enregistré la plus importante hausse, ayant capté près de 13,3 millions de mètres cubes, avec un taux de remplissage actuel de 38,8%.
Cependant, la tempête a également apporté son lot d’angoisses et de catastrophes. Des alertes météorologiques avaient été émises, mais la puissance de la tempête a mis en lumière les vulnérabilités de certaines infrastructures, surtout dans les zones à risques adaptés aux crues. Des inondations soudaines et violentes dans des régions spécifiques ont causé des pertes humaines tragiques, notamment celle de la petite fillette à Berkane qui est tombée dans une canalisation d’égout avec son père, ainsi que la disparition d’un enfant âgé de 10 ans dans la commune de Had Boumoussa, emporté par des eaux tumultueuses.
Les conséquences de la tempête Jana ne se limitent pas à cela. Les routes ont subi des dégradations importantes, de nombreux ponts se sont affaiblis et les éboulements se sont multipliés. En ce sens, les autorités ont dû redoubler d’efforts pour dégager les voies d’accès obstruées et faire face à toute éventualité.
Dans le but de minimiser les impacts, les mesures préventives ont été activées, avec la suspension des cours dans les établissements scolaires situés près des zones à risque, en particulier dans les régions montagneuses. Les comités locaux de vigilance et d’urgence se sont également mobilisés jour et nuit pour apporter des réponses rapides aux situations d’urgence.
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