Le Maroc a alloué 42 milliards de dirhams pour l’extension et le développement de plusieurs aéroports à l’horizon 2030. Entre 2005 et 2024, le nombre de passagers aériens au Maroc a connu une hausse de 322 %, passant de 7,7 millions à 32,5 millions.

Des aéroports connectés, des infrastructures modernes, des billets à petits prix et une offre diversifiée. Qui dit mieux? Le Maroc mise sur son trafic aérien et met les bouchées doubles pour en faire un modèle stratégique surtout avec les préparatifs pour la coupe du Monde 2030. Le ministre des transports et de la logistique, Abdessamad Kayouh, a révélé que le nombre de passagers aériens est passé de 7,7 millions en 2005 à 15 millions en 2010, dépassant les 18 millions en 2016, pour atteindre 25 millions en 2019 avant la pandémie, puis 32,5 millions en 2024.

Lors d’une présentation devant la commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des représentants, mardi dernier, Kayouh a indiqué que “le secteur du transport aérien a enregistré une amélioration notable de ses performances ainsi qu’une baisse des prix des billets, contribuant ainsi à la croissance du trafic aérien international”.

Selon les propos du ministre : un budget de 42 milliards de dirhams est prévu pour les projets d’expansion des aéroports d’ici 2030. La vision future inclut notamment le développement de l’aéroport de Casablanca afin de porter sa capacité à 44 millions de passagers par an.

Par ailleurs, un nouveau terminal sera construit à l’aéroport de Rabat-Salé pour accueillir 4 millions de passagers, tandis que l’aéroport de Fès sera développé pour porter sa capacité à 5 millions de passagers par an.

Cette vision englobe également l’amélioration des aéroports de Tanger et Agadir, avec l’objectif de porter leur capacité respective à 7 millions de passagers par an, ainsi que l’extension des aéroports de Tétouan et Marrakech pour atteindre une capacité de 900.000 passagers par an, tout en développant davantage l’aéroport de Marrakech pour accueillir jusqu’à 16 millions de passagers par an.

Dans le contexte de cette vision stratégique, le ministre a mentionné le soutien au plan de développement de la Royal Air Maroc, en élargissant sa flotte et en renforçant sa compétitivité grâce à un programme ambitieux d’acquisition d’avions modernes et de capacités variées. Cela permettra de répondre aux besoins des vols courts, moyens et longs courriers.

Cette stratégie inclut également l’accompagnement de la croissance rapide du trafic aérien à travers la modernisation et l’expansion des principaux aéroports marocains, tels que ceux de Marrakech, Tanger, Agadir, Fès et Rabat, afin d’en faire des hubs régionaux de référence. Cela nécessitera une augmentation de leur capacité pour répondre à la croissance du trafic passagers.

De plus, le développement du transport domestique sera renforcé par l’encouragement de l’ouverture de nouvelles lignes visant à désenclaver les régions reculées et à soutenir leur développement économique. Ainsi, l’aéroport de Casablanca continuera à être positionné comme une passerelle reliant le Maroc au reste du monde, avec l’ouverture de lignes directes vers les principaux aéroports stratégiques.

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