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Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a levé le voile sur l’ampleur des investissements mobilisés pour la réforme du secteur du transport urbain et interurbain au Maroc. À la date du 31 décembre 2024, le montant total engagé s’élève à 9,77 milliards de dirhams, selon les chiffres communiqués par le ministre.
Cette annonce intervient en réponse à une question écrite adressée par la députée Fatima Kachouti, membre du groupe Haraki (MP), dans laquelle elle s’interrogeait sur les efforts déployés pour moderniser le transport public.
Laftit a ainsi précisé que ces financements ont permis de développer et moderniser l’ensemble du système de transport public, en mettant l’accent sur le transport collectif en site propre et sur la réalisation de projets structurants, tels que les lignes de tramway et les bus à haut niveau de service (BHNS). Ces derniers sont qualifiés de « moyens de transport écologiques », intégrés à une politique d’aménagement urbain visant à renforcer l’ensemble des infrastructures de mobilité, notamment les parkings, voiries, rocades, passages souterrains, ainsi que la signalisation horizontale et verticale.
Le financement de ces projets a été assuré par le Fonds d’accompagnement des réformes du transport urbain et interurbain (FRAT), créé spécifiquement pour cet objectif. À travers ce mécanisme, l’État a ainsi mobilisé 9,77 milliards de dirhams à fin 2024, selon les données officielles du ministère.
Le ministre a souligné qu’une approche globale et anticipative a été adoptée, visant à prévoir les besoins futurs des villes et à soutenir les collectivités territoriales dans l’exercice de leurs compétences en matière de mobilité urbaine. Il s’agit également de moderniser les systèmes de gestion, de renforcer les capacités institutionnelles des communes, et de les accompagner techniquement et financièrement dans l’élaboration et la généralisation des plans de déplacements urbains durables.
L’objectif est également de réduire la dépendance à la voiture individuelle, ce qui devrait entraîner une baisse des émissions de gaz à effet de serre et une amélioration de la qualité de l’air. Ces plans promeuvent aussi un environnement favorable aux modes de transport doux, tels que la marche et le vélo, tout en améliorant la qualité et la sécurité de la voirie.
Parmi les projets ayant bénéficié de ce soutien public, Laftit a cité quatre lignes de tramway à Casablanca, ainsi que deux lignes de BHNS dans la même ville, totalisant une longueur de 98,9 kilomètres, pour lesquelles 7,3 milliards de dirhams ont été mobilisés via le FRAT, soit 74 % du montant total engagé ;
Le ministre a aussi cité les deux lignes de tramway à Rabat-Salé, d’une longueur cumulée de 26,6 kilomètres, ayant reçu un financement de 1,8 milliard de dirhams, ce qui représente 18 % du total mobilisé.
Il a aussi évoqué la ligne de BHNS à Agadir, longue de 15,5 kilomètres et en cours d’achèvement, qui a bénéficié d’un financement de 513,26 millions de dirhams, soit 5 % du montant global.
Le ministre a précisé que le reste du financement a été affecté à la réalisation d’études portant sur la mise en place de nouvelles lignes de BHNS dans les villes de Marrakech et Tanger.
Dans le même cadre, Laftit a également indiqué que plusieurs études supplémentaires ont été validées par le ministère, notamment dans les agglomérations de Rabat, Salé, Témara et Agadir, avec une contribution de 26 millions de dirhams du FRAT. Par ailleurs, la liste des villes engagées dans cette dynamique s’allonge, à l’instar de Fès, qui a obtenu un financement initial de 6 millions de dirhams de la part de la Direction générale des collectivités territoriales, pour initier les études nécessaires à la mise en œuvre de ce type de transports durables.
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